Commémoration : Pierre Savorgnan de Brazza 115 ans après sa mortLundi 14 Septembre 2020 - 18:15 La commémoration des 115 ans de la disparition de De Brazza a été marquée par la conférence scientifique organisée par la direction générale du Mémorial Pierre-Savorgnan-de-Brazza en collaboration avec l’Université Marien-Ngouabi de Brazzaville sur le thème « De Brazza : vie et œuvres », le 14 septembre.
Exposant sur le thème : « De Brazza : Vie et œuvres », le Pr Dominique Oba, maître de conférences CAMES d’histoire, enseignant à l’Université Marien-Ngouabi de Brazzaville (Congo), sous la modération du Pr Joachim Gomathéthé, maître de conférences CAMES d’histoire, a parlé de l’homme, sa vie et son œuvre, notamment son héritage en Afrique équatoriale française (AEF) en général, et au Congo en particulier. D’origine italienne, le personnage en question a pour nom de naissance Pietro Paolo Savorgnan dit Brazza et plus tard Pierre Paul François Camille Savorgnan de Brazza est né le 25 janvier 1852 à Gandolfo (Vatican). Il est le septième des douze enfants du Comte Ascanio Savorgnan dit Brazza, un riche noble d’Uldine et passionné de voyage. Dès son adolescence, précise le conférencier, Brazza est fasciné par les récits des marins et des explorateurs. En lui nait une impérieuse vocation maritime. Il opte pour la France à l’âge de 16 ans; il entre à l’École navale en 1868 et en sort Enseigne de vaisseau. Il s'embarque sur la jeanne d’arc pour l’Algérie. Sa rencontre avec l’Amiral de Montaignac fut déterminante et bénéfique… L’œuvre et l’héritage de De Brazza
La deuxième mission de De Brazza va de décembre 1879 à juin 1882. C’est au cours de cette mission qu’il fonde Franceville, le 13 juin 1880 et s’exprima en ces mots : « Au nom de la France, je plante ici le pavillon. Vive la France, vive la République ». En descendant les plateaux Batéké et abordant les rives de la Léfini, il parvient dans les pays tékés où il rencontre le Makoko, roi des Tékés, et signe avec ce dernier un traité le 10 septembre 1880 plaçant tous les territoires Tékés sous la souveraineté de la France… Le 1er octobre 1880, l’acte de prise de possession est rédigé et signé. Le 3 octobre 1880 est érigé à N’couna une case où fut implanté un pavillon français gardé par Malamine Kamara. De Brazza parla en ces termes : « Voici le signe d’amitié et de protection que je vous laisse. La France est partout où flotte cet emblème de paix, et elle fait respecter les droits de tous ceux qui s’en couvrent. » C’est à partir de là que sorti la ville qui portera plus tard le nom de Brazzaville en mémoire de son fondateur. De retour à Paris, De Brazza fut accueilli en héros dans les sociétés savantes. Entre temps, la France avait changé de gouvernement, et pour éviter les complications internationales, le ministre de la Marine et les chambres envisageaient l’arrêt des explorations et l’abandon des droits. Brazza sut, par ses conférences, ces controverses et son action personnelle gagner l’opinion. Les traités signés par lui furent ratifiés le 30 novembre. Promu lieutenant de vaisseau, il eut une troisième mission.
Bruno Okokana Légendes et crédits photo :Photo 1 : Le conférencier et le modérateur (crédit photo/ ADIAC)
Photo 2 : L'ambassadeur du Cameroun au Congo et la directrice générale du Mémorial Pierre Savorgnan de Brazza suivant attentivement l'exposé (crédit photo/ ADIAC)
Photo 3 : Les conférenciers et invités posant avec la directrice générale du Mémorial Pierre Savorgnan de Brazza (crédit photo/ ADIAC)
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