Art-Culture-Média

L'ouvrage du Togolais Kag Sanoussi, sorti aux Editions Kiwi, se positionne comme un manuel au service des gouvernants ainsi que des managers d’aujourd’hui et de demain, pour la gestion de la chose publique et privée, mais aussi pour une optimisation des capacités individuelles.
Kag Sanoussi « tente la création d’une diagonale entre l’art de gouverner et celui de manager » et se dit convaincu qu’« en réalité, tout le monde est manager ». Son ouvrage sorti le 20 octobre et préfacé par Koffi Toulabo part d’un conte initiatique qui confronte le prince héritier Koutiba à plusieurs épreuves avant son intronisation. Se faisant, il a recours à la sagesse humaine mais aussi à la sagesse animale, celle du caméléon encore appelé Agama en Ewé, une des deux langues nationales du Togo.
Dans cet ouvrage, l’auteur part donc des enseignements issus de ... Lire la suite

Actrice - comédienne, la jeune ivoirienne de 33 ans a confirmé l’attachement de ses compatriotes pour la culture congolaise, la chanson en premier portée par la langue qui est bien prisée en Côte d’Ivoire. Mais maintenant, a-t-elle indiqué dans cet entretien accordé au "Courrier de Kinshasa" , le cinéma aussi accroche au point de susciter une belle envie de collaboration entre les deux nations très amies.
Le Courrier de Kinshasa (L.C.K.) : Depuis combien de temps êtes-vous cinéaste ?
Zunon Christelle (Z.C.) : Je suis cinéaste depuis onze ans. J’ai fait cinq ans de formation en Côte d’Ivoire, trois ans de théâtre et j’ai débuté ma carrière en 2013. Et c’est en 2018 que j’ai été révélée dans mon pays par plusieurs séries télévisées. Et, grâce à Dieu, l’une d’elles a reçu un prix au Congo que je vais ramener aux miens en Côte ... Lire la suite
Né le 25 décembre 1941, Sébastien Kamba, 80 ans, est le premier cinéaste et l’un des réalisateurs les plus importants de la République du Congo, dans les premiers temps après l'indépendance. Il est principalement connu pour son long métrage la « Rançon d'une alliance » qu’il a réalisé en 1974, une adaptation du roman de Jean Malonga.
Après avoir marqué ses premiers pas professionnels en 1964 en tant qu’agent a la télévision nationale congolaise, Sébastien Kamba s’est lancé un an plus tard dans la réalisation de plusieurs courts métrages dont le premier a été « Kaka yo », en 1965, après la naissance du cinéma et l’arrivée de la télévision au Congo. Cette projection lui a valu la médaille d’argent qu’il a remportée au Festival du film amateur à Cannes, en France, en 1967. S’en est suivi « Mwana keba » en 1970 avant de ... Lire la suite
Roman de 178 pages paru aux Editions L’Harmattan en juillet dernier, « On n’oublie pas ses racines » est un récit vécu au village Ehoundou devenu un modèle, grâce aux actes salutaires posés par Bosso, un habitant de ce village.
Le jeune Bosso quitte le village Ehoundou avec son père pour la capitale suite à l’assassinat crapuleux de son grand-père. Il va à la capitale pour poursuivre ses études. Après plusieurs années d’absence, Bosso décide d'y retourner pour le servir, ce village dont la plupart des gens pratiquent la pêche. Il a acquis un bagage d’études bien garni et a fait une belle carrière d’avocat, portant avec lui multiples projets de développement et de modernisation pour améliorer les conditions de vie des habitants.
Le jeune avocat accomplit ses projets avec exactitude et ces derniers connurent un succès auprès de ... Lire la suite
Grâce à son look de femme-amazone à l’africaine, l’artiste-comédienne et actrice congolaise Mixiana Laba a séduit le public et surtout le bachelor, lors de la première émission du concours de téléréalité "Le bachelor" diffusée récemment sur la chaîne Canal+Pop.
Son look à la Xena la guerrière, la célèbre série télévisée n’a pas échappé aux yeux du bachelor dont la lourde tâche est de choisir des filles valeureuses sur les vingt prétendantes venues de toute l’Afrique francophone par leur talent de séduction, mais aussi par leurs qualités morales, intellectuelles et physiques. Mixiana Laba dit Mix arts fait partie des heureuses qui ont fait basculer le cœur du bachelor. Elle va poursuivre le concours qui, ce week end, propose d’autres épreuves tout aussi passionnantes.
Artiste-comédienne, actrice de cinéma, influenceuse, mannequin, Mixiana ... Lire la suite
Après la diffusion d’une série de vidéos en lien avec le féminisme sur Facebook, le collectif « Zala yo », en français « Sois-toi », livrera un spectacle de musique et de slam le 28 octobre en début de soirée, au Centre culturel Zola.
Initié par l’artiste slameuse Mwassi Moyindo, en partenariat avec l’association à but non lucratif Kanni assistance et le Fonds pour les femmes francophones, « Zala yo » est un mouvement qui prône le féminisme et milite pour la prise de conscience de la place et du rôle de la femme dans la société. Rassemblant les femmes de différentes professions dans le but de sensibiliser d’autres femmes à l’émancipation, la campagne a été lancée le 22 septembre sur les réseaux sociaux et prendra fin le 28 octobre.
A travers elle, neuf femmes, jeunes, fortes, ambitieuses ont parlé de leur vision du féminisme et de leurs ... Lire la suite
Un contrat de collaboration entre Gédéon Mieté, promoteur de la marque Kama, et Gildas Bakala dit Bakus, artiste, manager-opérateur culturel, a été paraphé le 19 octobre, à Pointe-Noire.
A travers le contrat de collaboration, Gildas Bakala devient l’ambassadeur de la marque kama, spécialisée dans la création et la vente des vêtements dits sweetwears, des tee-shirts ou vestes aux influences afro cultures.
La formalisation de cette collaboration par un acte écrit et signé par les deux partenaires est l’aboutissement d’un long processus aujourd’hui rendu concret. « Nous travaillons depuis plus de quinze ans avec Bakus, un ami et frère qui soutient notre action, notre engagement et avec qui, on partage la même vision. Cette fois-ci, nous avons décidé d’officialiser notre partenariat à travers cet accord », a dit Gédeon Mieté.
Selon Bakus, cet accord ... Lire la suite
Décédé le 13 octobre dernier, Georges Kiamuangana Mateta, alias Verkys, a été un As dans l’industrie musicale congolaise qu’il a dominée comme instrumentiste, manager, producteur et businessman. Auteur de plusieurs œuvres, il a enregistré en 1966 « Oh madame de la maison », un classique de la musique congolaise.
A travers « Oh madame de la maison », Verkys nous introduit dans l’univers d’une épouse fidèle qui se contente du peu que son conjoint lui donne. Elle refuse de croire à tout ce qu’on lui rapporte de négatif à propos de son mari. Car elle sait que si elle venait à quitter son époux, elle aura du mal à trouver un homme qui prendra soin d’elle et de ses enfants. Elle s’exprime en ces termes : « Mibali ya sika batonda makambo, mokolo ya liboso, madame de la maison. Sima mikolo akosundula yo, aluka mosusu ndengue amesana. Ya ngai mobali ... Lire la suite
Avec l’entrée dans l’orchestre Bantous de deux artistes talentueux, en l'occurence Mujos et Gerry Gérard, le style "manzanza" (utilisation de la batterie que certains mélomanes comparaient à des tôles et à la ferraille en guise de moquerie) disparut et fit place à la rumba dite Odemba. Ainsi naquit au sein de l’orchestre Bantous de la capitale un nouveau style musical qui est la symbiose de deux styles (Ok Jazz et African fiesta) dont cet orchestre excelle jusqu’aujourd’hui.
Un répertoire riche et varié en rumba, tcharanga, boléro, etc. Des titres tels que "Bolingo Elie", "Anto na nganda", "Comité ya Bantous", "Brazza mboka etumba", "Pavacillar" et autres chefs d’œuvres connurent un succès époustouflant, ont fait danser et emballer les mélomanes des deux rives du fleuve Congo et d’ailleurs.
La chanson intitulée "Anto na nganda" (œuvre d’Essous) fut ... Lire la suite
Les éditions Les Lettres mouchetées viennent de publier le dernier roman de l'écrivain congolais, Alphonse Chardin N'Kala, « Au crépuscule du rêve ». Un ouvrage préfacé par Boniface Mongo Mboussa.
Moins connu que Tchicaya Utam’Si, Henri Lopes, Emmanuel Boundzeki Dongola ou encore Alain Mabanckou, Alphonse Chardin N'Kala, écrivain et journaliste, directeur départemental du Livre et de la Lecture publique de Pointe -Noire, s'affirme comme un auteur de premier plan.
La trame de son roman est simple. Gihn Mangana, le personnage principal, pour échapper aux menaces de mort de ses cousins qui le soupçonnent de sorcellerie, fuit son village natal, abandonnant sa fiancée et sa mère pour rejoindre la capitale Mouléléké (Brazzaville ou Kinshasha ?). Dans la grande ville, il rejoint le petit peuple avec ses préoccupations quotidiennes : l'argent qui manque, les femmes, ... Lire la suite