Art-Culture-Média
Les artistes du continent et ceux de la diaspora africaine intéressés peuvent soumettre leurs candidatures pour participer à la deuxième édition du Festival couleurs d’Afrique qui se tiendra à Porto-Novo au Bénin, du 26 au 30 août.
Le Festival Couleurs d’Afrique est un évènement d’envergure continentale initié par l’association Culture et développement d’ici et d’ailleurs (CDIA) pour le rayonnement de la culture africaine. Pour sa deuxième édition, le thème retenu est « Leadership et Autonomisation de la femme africaine : Rôles et responsabilités des artistes et acteurs culturels du continent africain ». Cette année, l’offre se destine notamment aux artistes ou groupes d’artistes évoluant dans les disciplines ci-après : musique, danse, humour, théâtre, cirques, art de la marionnette et cinéma.
Pour s’inscrire, chaque candidat doit fournir, ... Lire la suite
L’artiste Saintrick Mayitoukou se souvient de ses rapports privilégiés avec Manu Dibango. Il confie sa douleur et explique comment il passe sa période de confinement au Sénégal.
Les Dépêches de Brazzaville (L.D.B.) : Comment vivez-vous la période de confinement ?
Saintrick Mayitoukou (S.M.) : Devant cette épreuve mondiale, cette pandémie du coronavirus covid-19 qui paralyse l’ensemble de la planète, chacun de nous vit cet état de confinement à sa manière, à sa convenance. Nous, ‘’travailleurs’’ des Arts de la scène, ainsi même que les sportifs, avons été les premiers privés de nos espaces de travail, donc de rentabilité. Mais je fais partie de ces artistes qui ne baissent pas les bras et non de ceux qui passent leur temps à dormir en attendant que ça se passe. Je suis un créateur, et le confinement fait partie des atouts permettant de devenir ... Lire la suite
Édité à L’Harmattan Congo-Brazzaville, « Frikia, Pèlerin des Âges » est un roman d’environ 160 pages. Il sera présenté, le 19 juin prochain à la librairie Les Manguiers des Dépêches de Brazzaville.
En juin 2019 lors de la publication de son premier roman « Le hasard du destin », un hasard assez particulier a fait que son livre soit publié le 19 juin, jour de sa naissance ; à partir de là, il s’est dit qu’il devrait publier un roman par an, et qui sortirait au mois de juin. C’est le cas avec son deuxième roman, déjà achevé qui n’attend plus que la publication et la présentation.
Le second roman de Ferréol Gassackys titré « Frikia, Pèlerin des Âges » parle effectivement de Frikia, en rendant un vibrant hommage à l’Afrique. Ce personnage qui nait dans l’Egypte antique, et qui a trente ans, est pourvu d’immortalité. Il se pose la ... Lire la suite
Tel un destin commun, les artistes Aurlus Mabele et Manu Dibango ont été portés en terre le vendredi 27 mars, respectivement, pour le Congolais, au cimetière municipal d’Eaubonne, dans le département du Val d'Oise en France, et, pour le Camerounais, au cimetière parisien du Père Lachaise.
Briller aux yeux de tous dans des salles de concert bondées mais partir en toute solitude et discrétion ! Une sortie injuste pour ces deux artistes qui ont porté la musique de l’Afrique au firmament : Aurelien Miatsonama, alias Aurlus Mabélé, décédé le jeudi 19 mars à l’âge de 67 ans, et Odilien Emmanuel N’Djoke Dibango, alias Manu Dibango, décédé le mardi 24 mars à l’âge de 86 ans, tous les deux victimes du Covid-19, ont définitivement quitté la terre en toute discrétion suivant les exigences imposées en ce temps où, dans un contexte de pandémie de coronavirus, ... Lire la suite
Intitulé « Stop coronavirus covid-19 », le single disponible sur les réseaux sociaux est une initiative des artistes musiciens congolais basés à Pointe-Noire pour sensibiliser la population aux différentes mesures préventives visant à éradiquer la maladie dans le monde.
Produit par Maisha family et SM studio sous la réalisation de Dan Scott, « Stop coronavirus covid-19 » regroupe près d’une vingtaine d’artistes, parmi lesquels : Teddy Benzo, Sheryl, Spirita Nanda, Leavy Maxi, Maxiton, Kelly Zul, Derrick, Rking, M&F, Freud Vinces, etc. D’une durée d’environ 7mn, le single est un rappel aux Congolais que le coronavirus n’a ni nationalité, ni âge; qu’il tue bel et bien et que chacun doit se protéger pour pouvoir protéger les autres.
A l’heure où dans certaines parties du pays la population semble encore sceptique, ce morceau vient éveiller la ... Lire la suite
Manu Dibango n’est plus. Il nous quitte à jamais et à sa manière. Tout en humilité et discrétion. Là-bas. Loin de son Cameroun natal, loin de l’Afrique, la terre de ses ancêtres. Lui, le citoyen du monde, emporté par une pandémie planétarisée, dont la crainte de l’expansion incontrôlée conduit, chaque jour qui passe, les Etats-nations, réels ou virtuels à se recroqueviller, c’est-à-dire à « recadenasser » un monde que l’on pensait définitivement offert à la mobilité internationale.
Ce contexte si particulier confère au deuil suscité par la mort de « Manu » une mélancolie encore plus pesante. Dans l’épais silence de nos nuits désormais muettes, partout sur le continent. Il nous impose, dans l’urgence, un réapprentissage des normes quotidiennes de notre sociabilité débridée. Il appelle surtout une manière d’hommage intellectuel que ... Lire la suite
Manu Dibango a rejoint les limbes, le mardi 24 mars 2020, à l’âge de 86 ans. Il a succombé du Covid-19. L’artiste laisse comme héritage une impressionnante discographie. « Soul makossa », son tube culte l’a poursuivi le long de sa carrière.
Ce morceau avait été composé comme bouche trou du 45 tours prévu pour l’hymne de la huitième édition de la Coupe d’Afrique des nations de football, tenue à Yaoundé et Douala du 23 février au 5 mars 1972 et dont le Congo fut vainqueur.
A sa sortie, « Soul makossa » n’avait pu emballer les Camerounais habitués au makossa dont les bases rythmiques viennent de la rumba, de la salsa et de la biguine. Il faut cependant attendre 1973 pour que « Soul Makossa « déferle sur les ondes aux Etats-Unis et devienne un tube planétaire. La chanson va mettre Manu et son saxophone sous le feu des projecteurs et va lui ouvrir ... Lire la suite
L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), en partenariat avec la Radio France internationale (RFI) et Reporters sans frontières (RSF), a lancé le 2 mars et jusqu’au 31 prochain l’appel de ce prix international.
Le « Prix francophone de l’innovation dans les médias » vise à encourager les jeunes francophones évoluant dans les médias tout en renforçant la liberté de la presse et le droit à l’information en langue française. Destiné à tous les médias (radio, télévision, presse écrite et nouveaux médias), cet appel à candidatures concerne les quatre-vingt-huit Etats et gouvernements membres de la Francophonie ayant développé des offres innovantes prenant en compte les nouveaux modes de consommation et d’accès à l’information.
Selon le communiqué de la Francophonie, le prix sera remis la semaine du 27 avril, en amont de la Journée ... Lire la suite
"Tristesse", "Immense perte" à l'image du chanteur sénégalais Youssou Ndour, le monde de la musique pleure la légende camerounaise de l'afro-jazz, Manu Dibango, décédé des suites du Covid-19.
-Tony Allen, batteur nigérian star, à l'AFP : "Je ne peux pas oublier les albums que nous avons enregistrés ensemble après notre rencontre à Lagos. Des albums comme Negropolitan+ et +Wakafrika+, et des concerts que nous avons faits ensemble. Manu mon grand ami et frère. Que son âme repose en parfaite paix".
- Koffi Olomidé, star de la rumba congolaise, à l'AFP: "Manu Dibango, c’est papa légende. Il appartient à tous les pays d’Afrique. Il n’est pas seulement Camerounais. C’est un Congolais, il est aussi ivoirien. C'est un panafricain, c'est monsieur Afrique".
- Ray Lema, figure congolaise de la musique africaine, à l'AFP: "C'est une profonde tristesse qui m'anime, ... Lire la suite
L’ouvrage « Face à la mer », publié aux éditions de la Flevitude, est une œuvre très émouvante et sensationnelle d’une centaine de pages dans laquelle Rita Fabienne met en exergue l’amour.
L’auteure de "Face à la mer" relate une histoire d’amour pleine d’émotion. Une histoire qui nous apprend à écouter le silence de notre cœur, et à dompter nos émotions avec une bonne note. En effet, il s’agit du récit d’une jeune fille de 22 ans, Rolande, habitant à Brazzaville avec sa mère, qui va passer quelques semaines de vacances chez son père qu’elle n’a pas vu depuis quatre ans dans une ville océane, Pointe-Noire. Elle prend très vite plaisir de se retrouver face à la mer, où elle finit par faire une connaissance bouleversante, jusqu’ avoir un coup de foudre pour un bel inconnu mystérieux qu’elle a croisé au bord de la plage. Ce coup de ... Lire la suite