Art-Culture-Média
« A part ça, tout va bien » est un album de onze titres dans lequel Arcade Ladis balaie toute la sphère sociale. Un album varié en genres dans lequel on retrouve plusieurs sonorités. Résidant en France, l’artiste a présenté cet opus respectivement à Paris (France), Pointe-Noire et Brazzaville (Congo).
Le quatrième album du musicien Arcade Ladis est constitué des titres ci-après : “Patrimoine” ; “Douche froide” ; “Tsunami sentimental” ; “Héritage” ; “Tchinfunia (la haine)” ; “Nouveau départ” ; “Mâma ni Mâma kua” ; “Bi Lundzi” (les esprits) ; “Kouka Bâ Dia Ntséké” (cover) ; “Papa Mboungui” ; “Bi Lundzi” (bonus). Arcade Ladis est resté plus dans le style rumba.
Devant la presse, au cours d’une cérémonie modérée par Francis Tsiela et Bel-Aymard Moukengué, l’artiste explique, de façon détaillée, ... Lire la suite
La présentation de l'opus a été faite, le 13 août, lors de la conférence de presse animée par les responsables de la chorale Les Israelites de la paroisse Saint- Esprit de Nkouikou de l'Eglise Lassyste dans le 4e arrondissement Loandjili.
"Yuwo Mbila" (Ecoute l'appel du Seigneur) est le premier opus de la chorale créée en 1981. Après sa disparition en 1989, elle a refait surface en 2005 grâce à la volonté du pasteur Joachim Makaya, fondateur de ladite chorale aujourd'hui dirigée par Albert Monzo. " Nous sommes les enfants d'Israël et Jésus est notre berger. Le nom Israelites n'est que l'accomplissement de la parole de Dieu," a dit le pasteur Joachim Makaya. L'album "Yuwo M’bila" et ses chants inspirés de Dieu est la consécration de cette renaissance. " Les cinq chansons qui meublent l'album sont des chants inspirés de Dieu. il y a des chants tirés du cantique ... Lire la suite
Publié en 2021 aux éditions Avrils, « Kipiala ou la rage d’être soi » de Bill Kouelany fera l’objet d’une représentation artistique le 31 août aux ateliers Sahm.
« Kipiala ou la rage d’être soi » est une création artistique, tirée du livre du même intitulé de l'auteur Bill Kouelany et mise en scène par la danseuse et performeuse Sam BB. Cette création mêle comédie musicale, théâtre, hip-hop, krump et danse contemporaine dans une synchronisation chorégraphique achevée.
Dans un post des ateliers Sahm, il est signifié que cette création fera intervenir plus de dix artistes de différentes disciplines, à savoir la musique, la danse, la performance, la contorsion. Parmi eux, on notera une présence remarquable des femmes. Une manière de montrer la force de caractère, le courage, le sang-froid, la liberté, l’habilité d’agir, en référence au ... Lire la suite
Originaire de la ville de Pointe-Noire, le groupe de reggae Conquering Lions a livré un concert exceptionnel, le 15 août, au centre cultuel Zola de Brazzaville, à l’occasion de la fête nationale marquant le 62e anniversaire de l’indépendance du Congo.
La meute des lions conquérants a débarqué dans la ville capitale pour un concert qui a réuni de nombreux spectateurs. Les morceaux de ce groupe ont résonné au centre culturel Zola. Avec un Patrick Bikoumou en forme, qui a invité le public à chanter avec lui. Le groupe Conquering Lions a une fois de plus été à la hauteur de sa prestation. De par sa puissance musicale et sa communion avec le public, l'orchestre a réussi à enflammer le public brazzavillois avec une prestation inégalable.
En effet, après avoir mis la foule en délire avec les répliques de morceaux mythiques des grands noms du reggae, mais également ... Lire la suite
Préfacé par Michel Gayido, L’écume des maux est le premier recueil de poésie de Pensée Sem Essé-Nsi, un cri de lamentations et d’espérance face aux situations mortifères du continent africain.
Pensée Sem Essé-Nsi inaugure son périple poétique par « la cendre », un laïus sibyllin qui dénote une mélodie lugubre proche du courant élégiaque de la Négritude. Il rend notamment hommage à ceux qui sont morts dans la dignité en laissant derrière eux des empreintes de bonté et de lumière.
C’est le cas, entre autres, de Mandela, figure de proue de la lutte en faveur de la liberté pour tous, de l’égalité et la fraternité au sein de la race humaine. Un clin d’œil à Létémbet Ambily et Tchicaya U Tam’si, des pionniers de la littérature congolaise qui ont su prêté leur voix aux sans-voix en défendant la noblesse de l’humaine condition.
Pour ... Lire la suite
S’il n’était pas photographe, il serait certainement réalisateur de film d'animation. Une passion qui l'animait dans sa tendre enfance. Comme la photographie est une affaire familiale pour lui, Zed n’a pu eu d’autre choix que de perpétuer la tradition. Pas par imposition mais par choix. A ce jour, son plus grand fantasme est de réaliser un projet photographique dans différents cimetières de Brazzaville. Aussi surprenant que cela puisse être, ce talentueux photographe congolais, célibataire et père d’une petite fille, a toujours embarqué son public dans des projets aussi originaux les uns des autres. Ses réalisations empreintes de souvenirs et de recherche d’identité. Dans cet univers parsemé d’images, Zeb Lebon est un photographe en quête de l’inconnu, sensible et marqué par la mort, notamment celle de sa mère, cette femme qu’il n’a jamais ... Lire la suite
Artiste musicien pluridisciplinaire et incomparable, Bik’s Bikouta est une légende de la musique africaine. Il composa, en 1976 avec l’orchestre national du Congo dont il était le chef, « Ah Congo », une chanson à la gloire de son pays qui totalise, ce 15 août 2022, soixante-deux ans d’indépendance.
Dans la configuration musicale du Congo, « Ah Congo » est l’unique chanson où les saxophones et les trompettes sont mis au premier plan. Ici, les saxophones joués par Nino Malapet, Essous, Jean Saidou et Bik’s et les trompettes exécutées par Kabongo Wetu et Samuel Malonga résonnent sous forme de dialogue musical. Ces instruments de musique sont soutenus par la guitare basse de Léopold Boumba, la batterie Rikky Siméon et la conga de Saturnin Pandi. Ce qui offre à l’auditeur un véritable bonheur. Pendant ce temps, le chœur est effectué par Ange Zendo, Sita ... Lire la suite
En marge de sa cinquième édition qui se tiendra du 5 au 10 décembre, le festival international de court métrage « Dakar court » entend former gratuitement des jeunes cinéastes africains dans divers domaines.
Au nombre des grands rendez-vous cinématographiques africains de l’année, il est à compter depuis 2018 « Dakar court », une plateforme réunissant les acteurs du Sénégal et plus largement d’Afrique ainsi que d’ailleurs. Chaque année, la rencontre offre aux participants de belles découvertes cinématographiques et une programmation singulière, de riches moments de partage et l’occasion de nouer des contacts importants.
A côté de toutes ces ambitions que poursuit ce festival, la formation est une valeur primordiale qui s’est ajoutée l’année dernière aux activités que prévoit l’événement. D’où le programme « Talents Dakar court ». ... Lire la suite
En 2021, « Adjani » venait s’ajouter au palmarès des productions cinématographiques de la République démocratique du Congo. Tourné en une année entre Kinshasa et Moanda au Kongo central, ce film relate le poids des traditions sur le quotidien et l’avenir des populations.
La trame d’Adjani se résume par ce dicton : « Ce qui ne nous tue pas, nous rend plus fort ». L’héroïne du film, Adjani, est une jeune femme issue d’une relation interdite. En effet, ses parents provenant de deux villages différents en conflit ne pouvaient s’unir. Mais en bravant cet interdit, ils faisaient retomber sur leur progéniture le poids de cette loi. Et Adjani, innocente, naquit de cette union et grandit normalement jusqu’à voir, à l’âge adulte, sa vie être chamboulée.
Le cas d’Adjani est certes une fiction, mais elle n’en demeure pas moins éloignée des réalités ... Lire la suite
Du 12 au 13 décembre prochain à Olympia à Paris en France, le raggaeman camerounais Yannick Noah entend organiser un concert avec le premier single de son nouvel opus "Back to Africa". Sa tournée passera par Tours, Marseille, Lyon, Lille, Rennes ou encore Nantes.
Avec ce nouvel album, Yannick Noah revient aux sources et rend hommage à ses racines camerounaises. Le titre "Back to Africa" évoque le retour définitif de l'artiste sur sa terre natale. Cet album se place donc sous la thématique de l'appartenance avec des sonorités moins électriques et encore plus colorées.
Comme son titre l'indique, il s'agit d'une déclaration d'amour pour le continent africain, et plus particulièrement pour le petit village d'Etoudi, un quartier situé au cœur de Yaoundé, dont il est devenu le patriarche.
« Retourner au Cameroun, c'est très fort pour moi. Je reconstruis cette partie de ... Lire la suite