Art-Culture-Média
Le président de l’association Les jeunes cadres, Florian Koulimaya, a été récompensé le 21 janvier à l’hôtel Olympic Palace, en compagnie de soixante-trois autres jeunes qui se sont distingués dans leurs domaines d’activités respectifs en 2021.
La deuxième édition du Festival d’images (Festim Brazza) a vécu. Selon son promoteur, Claudio Sama Kengué, Florian Koulimaya fait partie des jeunes congolais qui se sont illustrés dans les actions socio-culturelles ces dernières années, dans le cadre de la relance des activités éducatives. Le président de l’association Les jeunes cadres a apporté, a-t-il dit, des projets pour encourager des élèves en République du Congo. « En tant que jeune leader en matière de l’éducation, nous vous avons sélectionné parmi les nominés et votre nomination a rencontré l’assentiment du public, dans le cadre du vote ... Lire la suite
L’événement se déroulera du 21 au 24 juillet, à Cajarc, en France.
La 23e édition du festival des cultures africaines a pour parrains l’artiste musicien sénégalais, Youssouf N’Dour, et Femi Kuti, de nationalité nigériane. Ces deux légendes de la musique africaine accompagneront une nouvelle génération d’artistes talentueux aux styles plus contemporains évoluant dans les genres musicaux les plus populaires : rock, funk, hip-hop, R & B, soul, électro, fusion…
Le public cajarcois aura l’immense honneur de découvrir et d’assister aux shows magiques qui seront donnés par les talentueux artistes qui viendront des différents pays d’Afrique. Outre les musiques, il y aura aussi les contes, spectacles, expositions, cinéma, littérature, art culinaire, conférences, arts plastiques, bande dessinée, artisanat et même un marché.
Africajarc est le plus grand ... Lire la suite
Avec une voix à la fois séduisante et mélancolique, Carlyto Lassa a brillé comme un astre au firmament de la musique africaine. Son album solo « Africa na moto », référencé 312008, recèle un titre incontournable : « Makolo ya Masiya ».
« Makolo ya Masiya » est le dernier titre de la musique profane que Carlyto Lassa, chanté avant sa conversion dans le christianisme. A travers ce titre que l’on peut traduire en français par « Les pieds du Messie », l'auteur raconte sur fond de rumba l’histoire d’une femme déçue par un homme nommé Kinsala, qui l' a préférée à une autre vivant dans l’opulence. Pour cette femme lésée, cette déception est assimilable à la souffrance de Jésus sur la croix. Dans ce morceau, Carlyto et soutenu par Abby Surya.
«Ngai naweyi bolingo esilaki te na motema, nawanze, babotoli ngai yo pona mbongo Kinsala, natikala ... Lire la suite
Créé en 2008 à Banjul, en République de Gambie, sous la direction de Fred Rolleston Bibanzila Mouanga et Stevan Kiminou, le groupe Ballet Africa allie les traditions de quatre pays, à savoir Gambie, Guinée, Sénégal et Mali, en faisant côtoyer tambours, djembé, dumdums, balafons et maracas.
Groupe de danses traditionnelles africaines, chants, percussions et théâtre, le Ballet Africa est composé de huit artistes musiciens, percussionnistes et danseur(e)s, proposant un spectacle vivant mêlant percussions, instruments traditionnels, chants et danses, et puisant ses influences dans la tradition africaine, particulièrement congolaise.
Dans ce groupe, résonnent les rythmes des ethnies du Congo. Sa politique d’interculturalité en se penchant vers les autres cultures et traditions africaines, notamment sénégalaise, malienne et guinéenne, donne aux spectacles une ... Lire la suite
Dans le cadre d'une tournée africaine prévue de février à mars, l'humoriste ivoirien Agalawal se produira en one man show le 18 février au Palais des congrès, dans la capitale congolaise.
« Ambassadeur Agalawal », de son vrai nom Kra Kobenan Kouman Ignace, est un humoriste ivoirien qui a su s'imposer sur la scène africaine et même internationale depuis quelques années.
Né en décembre 1983 à Pinda-Boroko, dans le département de Bondoukou, il a fait ses études primaires dans son village natal avant de rejoindre son oncle à Grand-Lahou, dans le lycée de la ville. Là-bas, Agalawal suit tout son cursus secondaire sanctionné par l’obtention du baccalauréat A2 en 2003, suivi d'une maîtrise appliquée en anglais à l’Université FHB de Cocody puis un master 2 en gestion de paix.
Pourtant, l'humour, Agalawal l'a toujours eu dans ses veines. Ainsi, il sera détecté ... Lire la suite

La trentaine, « le remplaçant » de Papa Wemba dans Viva la Musica n’a pas que la voix au timbre haut perché du défunt ténor. Sa silhouette aussi colle à celle de l’illustre personnage défunt, même s'il lui faudrait encore prendre quelques kilos pour que ce soit « parfait », à cela s’ajoute la gestuelle qu’il imite presque à la perfection qui fait qu’il soit tel qu’il aime à la dire « la réincarnation de Papa Wemba ». Rencontré par Le Courrier de Kinshasa à la veillée mortuaire de feu Riva Lombume Kalimazi il y a quelques jours, il a pris plaisir à nous relater son épopée dans Viva depuis son entrée six mois à peine après la disparition de l’icône de la rumba.
Le Courrier de Kinshasa (L.C.K.) : Comment peut-on vous présenter à nos lecteurs ?
Neymar Bébé Wemba (N.B.W.) : Je suis Neymar Bébé Wemba, la réincarnation de Papa ... Lire la suite
Après plusieurs mois de préparation, le groupe de musique autochtone Ndima et les musiciens venus de France ont démarré le 25 janvier, dans le nord du pays à Gamboma, dans les Plateaux, leur tournée « Äkä, free voices of forest » en présence de quelques autorités et de la population de la localité.
Quatre heures d'installation sous une atmosphère douce avec du vent flottant dans les cheveux. 16h 15 mn, tout est prêt pour que la population de Gamboma soit servie. Le site choisi pour l'événement est l'école de Benin, en plein cœur de la cité résidentielle des peuples autochtones de Gamboma communément appelés "Atswa". Le public venu des différents quartiers de la ville est au rendez-vous. Les artistes dans les coulisses n'ont qu'une hâte, monter sur scène. Mais avant, ce sont les autochtones de la localité qui ont fait parler de leur savoir-faire pour ... Lire la suite
Le recueil publié à titre posthume aux éditions la Bruyère à Paris, en 1987, montre l’élan patriotique et panafricaniste de l'écrivain congolais, Lheyet Gaboka, qui de son vivant n’a pas eu la chance de publier ses divers manuscrits.
Sur 128 pages, Lheyet Gaboka se fait le chantre des valeurs universelles qui ont marqué le pédagogue sérieux et illustre qu’il fut, l’un des pionniers de cette profession de Montaigne au Congo-Brazzaville. L’éducation au respect de la vie, à la fraternité et au progrès par l’effort est l’idéal que le poète a voulu transmettre aux différentes générations qui liront son œuvre.
« C’est un effort commun de notre tâche, que la terre d’Afrique finira l’ironie. C’est par un quotidien et constant labeur que ce sol changera la face du vieux monde. C’est par la conscience et le courage au labeur, qu’il occupera ... Lire la suite
Long métrage franco-guinéen d'environ 1h 30 mn sorti en 1994 et réalisé par Cheik Doukouré, "Le ballon d'or" embarque le spectateur dans l'aventure d'un jeune garçon passionné de football, avec un talent inné qui le propulsera au sommet de cette discipline sportive.
L'œuvre cinématographique s'inspire de la vie du Malien Salif Keïta, premier ballon d'or africain en 1970 et encore une légende pour le football du continent. Dans le film, Salif Kéïta est représenté par Bandian, interprété par Aboubacar Sidiki Sumah. Le petit garçon habite le village guinéen de Makono, perdu au fond de la forêt. Il n’a pas 13 ans, pourtant, il est évident, à le voir évoluer sur un terrain de football, si sommaire soit-il, qu’il a l’allure d’un grand joueur. Mme Aspirine, une jeune doctoresse occidentale qui s’est prise d’affection pour lui, lui offre un ballon en ... Lire la suite
« Femme africaine, porteuse de vie et d’espoir », l’utilisation du corps, mise en scène recherchée, jeu de couleurs et de lumière, sensibilité, la photographe congolaise Rachel Malaïka propose un travail sans cesse à la croisée des chemins. Avec un focus uniquement fondé sur la femme africaine, elle se livre constamment au jeu des autoportraits inédits.
Par sa nouvelle série de photos exposées la semaine dernière à taxaf bilembo ainsi qu’à Demif galerie à Londres, la jeune photographe met à l’honneur la femme africaine. Rachel Malaïka est dans la transgression et le questionnement, car dit-elle, l’histoire écrite par les hommes, quelle que soit leur couleur de peau, n’est toujours pas exacte et immuable. Ses œuvres réalisées évoquent des grandes figures historiques, en grande majorité des femmes. Selon elle, les Africaines sont souvent oubliées ... Lire la suite