Art-Culture-Média
Du 19 au 21 juin, c’est la grande foire du vinyle à la Galerie Basango de Pointe-Noire. Dépoussiérez les microsillons, affûtez les saphirs, branchez les tourne-disques et remontez le temps des vieilleries !
C’est une technologie d’un autre âge. L’âge d’une galette de zinc enduit de cire tournant à 78 tours minute, une invention signée par l’Allemand Emile Berliner en 1887. Merci Emile ! Le premier 33 Tours, pressé en 1948 par Columbia Records, sera celui du violoniste russe Nathan Milstein, accompagné par l’Orchestre Philharmonique de New York. L’année suivante marquera l’apparition du 45 Tours à destination des juke-boxes, commercialisé par RCA. Le succès du disc-compact, lancé par Philips en 1983 marquera le déclin du vinyle. Voilà pour l’histoire ! Oui mais voilà, Edrine Samba, audiophile convaincue et organisatrice de cette jolie foire, ... Lire la suite
Court-métrage burkinabé de 27 mn sorti en 2018, « La rue n’est pas ma mère » est une sonnette d’alerte contre la maltraitance des enfants qui poussent certains d’entre eux à se réfugier dans la rue.
S’il est une évidence, c’est que la rue n’a jamais donné naissance à un être humain. On s’y retrouve le plus souvent au gré des circonstances, tant volontaires qu’involontaires. Et c’est le cas pour le jeune Alidou, acteur principal du film. Il n’a que 6 ans, et comme le veut obligatoirement son père, il doit rejoindre une école coranique pour apprendre les bonnes mœurs. Une fois sur les lieux, Alidou et les autres enfants subissent toutes formes de maltraitances de la part de leur maître. Epuisé, Alidou s’échappe du centre pour aller se réfugier dans la rue. Ce, à l’insu de ses parents, pendant plusieurs mois.
« La rue n’est pas ma ... Lire la suite
Charmeur, à l'allure d’Idriss Elba, selon certains de ses fans, Sorel Boulingui malgré sa notoriété a su rester humble. Aujourd’hui très coté dans les arcanes du cinéma national et international, il invite les artistes à se former car c’est en enterrant l’amateurisme que le cinéma congolais aura une plus grande renommée dans le monde.
Sorel Boulingui arrive au théâtre sans aucune notion réelle de cette discipline, et se forme sur le tas comme la plupart de ces aînés dans le groupe. Il fait ses premières armes au théâtre en 1997 sous la direction de Jules Nkounkou et Abdon Fortuné Koumbha. « Au départ j’avais une fausse idée du théâtre, je l'assimile au sketch ou théâtre populaire et quand je décide d’en faire ma carrière, je me rends compte que cela nécessitait une formation vue que ça m'a pris pratiquement trois ans ou quatre ans pour me ... Lire la suite
Le vice-président de la Commission spéciale de coopération (Cospéco) entre Brazzaville et Kinshasa, Dieudonné Bantsimba, a ouvert le 8 juin à l’hôtel de ville les travaux de la vingt-deuxième assemblée générale qui vont plancher sur les dossiers parmi lesquels celui de l'inscription de la Rumba congolaise au patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
Les experts des deux parties vont travailler sur le projet de production du film documentaire sur la Rumba congolaise. Ce dossier a été pris en charge par l’Association internationale des maires francophones (AIMF) et l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco) en vue de son financement.
Outre la question culturelle, les experts de la Cospéco revoient le dossier relatif à la levée des restrictions faites à l’endroit de certaines catégories de personnes pour la ... Lire la suite
Initié par Vincent Kunda, responsable de la plateforme « New Concept Management », le festival Kongo River se tiendra du 26 au 30 juin à Kinshasa, en RD Congo.
Danse, musique, art plastique, conférence seront au programme de cette activité culturelle. “Kongo River est un voyage touristique, culturel au rythme de la rumba, du folklore congolais, au gré des méandres de ses eaux tumultueuses du fleuve Congo sous l’éclat d’un soleil généreux », a déclaré Vincent Kunda.
Outre le côté culturel, l’aspect scientifique est de mise car Kongo River réunira plusieurs experts de différents domaines, notamment ceux du tourisme et de l'environnement. Ces derniers vont axer leur discours sur la valeur, le rôle et l'importance du fleuve Congo. Les enjeux écologiques, environnementaux, diplomatiques, économiques et culturels seront également évoqués.
Le quartier ... Lire la suite
Ninelle N’Siloulou prévoit de faire la présentation de son roman dans la capitale économique, le 10 juillet, au Musée du Cercle africain, situé en diagonale du marché de la Frontière, non loin du rond-point de la République ex rond-point Lumumba (arrondissement 1 Emery-Patrice-Lumumba).
Les amoureux de belles lettres et de la lecture peuvent déjà noter ce rendez-vous dans leur agenda pour découvrir cette œuvre ainsi que son auteur, Ninelle N'siloulou, passionnée d’écriture. L’écrivaine congolaise a déjà quatre œuvres sur le marché du livre, notamment «Mita, un cœur nommé méandres» (2010), «Infortunat» (2015), « Innocence volée » (2017) et «Brume» (2019). «Et que tombe les masques», son cinquième livre, est un roman de 126 pages paru en novembre 2020 aux éditions Acoria de France. Ninelle N’siloulou y relate l’histoire de Bijou, la fille ... Lire la suite
Altière et diligente, Bouamoutala Fortunée Theresa n’est plus ce poupin sage et candide d’il y a quelques années. Si ses propos sur internet créent des controverses autour de sa personnalité, Theresa Bouams refuse d’être un mannequin Barbie et n’a pas sa langue dans la poche. La jeune panafricaniste, prête à se battre bec et ongles pour faire connaître l’histoire de l’Afrique, se dévoile au public. Levée de rideau sur le mannequin la plus controversée du moment !
Les Dépêches du Bassin du Congo (LDBC) : Comment vous définiriez vous ?
Theresa Bouams : Je me définis comme une guerrière car j’ai toujours ressenti en moi un feu qui prône la justice, le développement et le changement.
LDBC : Comment s’est fait le passage du mannequinat à la jeune militante panafricaine ?
Theresa Bouams : ll s’est fait naturellement au moment où je me suis ... Lire la suite
Nyélénga Bouya, nouvelliste, romancière et poétesse à ses heures perdues, enrichit sa bibliographie par un recueil de trois nouvelles dont la particularité d’inspiration est Poto-Poto, à Brazzaville (Congo), ville de son enfance.
Le livre "Un saut à Poto-Poto" aborde des thèmes fétiches de l’auteur, à savoir la spiritualité et la quête de soi, la cupidité et l’avarice. Ces thèmes sont développés par l’auteure sous forme de trois nouvelles : « La morsure urbaine »; « Les Zés de Saint-Tropez » et « Koko Matourine ». Dans cette dernière nouvelle, place est faite à Kôko Matourine, une vieille femme dont on ignore l'origine, mais qui brille par son avarice.
Alfoncine Nyélenga Bouya écrit : « Nous n’avons jamais su d’où elle venait ni de quel pays elle était originaire. Était-ce du sud de la Centrafrique ou du Nord-Congo ? Aucun de nous ... Lire la suite
Lancée le 30 mars dernier, la soumission à ce premier appel à projet du Programme ACP-UE Culture, initiative conjointe de l’Union européenne (UE) et de l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP), se clôture ce 8 juin à 12 heures GMT.
Destiné à soutenir les industries culturelles et créatives (ICC) d’Afrique centrale, le programme concerne huit pays (Congo, Cameroun, République centrafricaine, République démocratique du Congo (RDC), Guinée équatoriale, Gabon, São Tomé-et-Principe, Tchad). Il a pour objectifs de favoriser, par le biais de soutiens financiers ciblés, le développement intégral des ICC en tant qu’acteurs économiques, sociaux et culturels ; renforcer les capacités des ICC et les mettre à niveau, renforcer les capacités des structures d’appui et d’encadrement des acteurs culturels et de leurs ... Lire la suite
L’écrivaine Marie-Françoise Ibovi publie son premier "polar", préfacé par Pierre Tsémou et paru aux Editions Kemet.
À travers la vie de l’étudiante Shékina Ebakata, Marie-Françoise restitue, avec une plume à la manière de Janis Otsiémi, "direct, acéré, coloré, un mélange exotique et urbain" , les péripéties de cette jeune fille de 25 ans lors d’une révision de ses cours sous un lampadaire. L’auteure entraîne le lecteur vers ce qui s’apparente à un enlèvement.
S’ensuit une série d’hypothèses comme dans toutes les histoires de roman policier. Qui a bien pu organiser l'enlèvement ?
La mère de l’étudiante, effondrée devant l'inaction de la police, se résout à demander le recours de Kimya Koubemba, détective privé de renom. En parallèle, elle mènera également son enquête, aidée de son compère Rigo Rigobert.
Suspens ! : Qu'est-il ... Lire la suite