Art-Culture-Média
Après avoir été annulé en 2020, ensuite reporté cette année en mai puis décalé en juillet, le Festival de Cannes se prépare à accueillir l’industrie cinématographique mondiale. Le concours digital dédié au 7e art, Off de Cannes, sera aussi de la partie avec une crème de créations uniques à découvrir le 14 juillet.
Créés en 2005 par Alain Zirah, les Off de Cannes sont un évènement cinématographique à grande échelle mettant en lumière plus de 8000 artistes qui, au cours du concours numérique sur le web, présentent leurs œuvres innovantes devant des professionnels réputés en ce secteur. Pour cette année, l’événement se déroulera le 14 juillet au légendaire Palais Clément Massier à Vallauris, en France.
Placée sous le signe du tapis vert, en lieu et place de l’habituel tapis rouge, cette énième édition des Off de Cannes se positionne sous le ... Lire la suite

Non encore remis du décès inopiné du regretté contrebassiste Rigobert Mbila, le directeur général Yoka Lye s’afflige d’avoir maintenant à faire face au décès du chef des travaux Dominique Mbembila Mbala intervenu la nuit du 23 juin.
Le Courrier de Kinshasa tient la triste nouvelle du directeur général Yoka Lye. Le Pr Romain Malwengo a renchéri qu’à la différence de Rigobert Mbila, dont la mort inopinée est survenue quelques heures après qu’il s'est plaint de fièvre à l’Institut national des arts (INA) même, Dominique Mbambila, lui, était déjà souffrant. Quoique, comme le premier, il a tiré sa révérence aux alentours de 22heures. Les décès survenus en l’espace d’une semaine, les 15 et 23 juin, réduit l’effectif des enseignants de l’INA. L’on sait que Rigobert Mbila avait pour instrument de prédilection la contrebasse et ... Lire la suite
Femme de l’écrivain et éditeur Malachie Roson Ngouloubi, mère d’un garçon et d’une fille, Ben-Bonheur Moutinou Mounsinsa est aussi auteure de plusieurs livres. Elle nous parle de son aventure dans l’écriture et de ses œuvres.
Les Dépêches du Bassin du Congo (L.D.B.C.) : Pouvez-vous décliner votre profil ?
Ben-Bonheur Floriane Moutinou Mounsinsa (B.F.M.M.) : Je suis née le 15 décembre 1995 à Brazzaville au Congo. Je suis détentrice d’un baccalauréat français (série S) et de deux baccalauréats congolais série (A et C), d’une Licence en banque et finances et d’un master en finances.
L.D.B.C. : Comment êtes-vous devenue écrivaine ?
B.F.M.M. : Le goût de l’écriture m’est venu depuis le cycle français que je faisais de la 5e à la terminale. J’ai commencé alors à écrire en classe de 5e, c’était ma première année que j’ai débuté avec ... Lire la suite
« Beauté noire » est un morceau qui a été au centre d’un buzz retentissant à sa sortie. Ecrit, composé et arrangé par Loko Massengo, alias Djeskain, ce titre l’a fait briller au firmament de la musique africaine.
C’est en 1983, à Paris, qu’il enregistre, au studio Maïa, cette merveilleuse chanson dont le producteur fut Charles Maniatakis, propriétaire du label « Safari Ambiance ». Paru en format microsillon 33 tours et en casette, sous la référence SAS 049, ce disque a connu une gloire incontestable, partant de la France, avec l’appui de Gilles Obringer dans son émission « Canal Tropical », en passant par les Caraïbes jusqu’en Afrique.
A Brazzaville, cette œuvre musicale a occupé une place importante dans le classement des chansons diffusées à Radio-Congo. Dans l’émission « au saut du lit » par exemple, « Beauté Noire » fut la ... Lire la suite
Brendan Gray devait ouvrir le Festival N’Sangu Ndji-Ndji, hélas annulé en dernière minute. Une triste nouvelle pour la culture congolaise. Il faudra donc patienter un peu pour découvrir ce chanteur australien fraîchement débarqué dans la ville océane.
Brendan Gray, c’est une sorte de pierre précieuse taillée à brut dans le roc, au bord de la rivière Yarra, là-bas dans le sud-est australien. Une pierre qui roule entre les continents, une pierre qu’il ne faut surtout pas polir. Oui, il roule comme des cailloux dans la voix rocailleuse de Brendan Gray. L’enfant terrible de Melbourne, capitale culturelle de l’Australie, s’est toujours plu à se déraciner, se laissant aller jusqu’à vivre dans la rue, le ciel comme seule toiture. Avant ça, l’Université de philosophie suivie par des études « Musical Instrument Making » au Northern Collège of ... Lire la suite
Enfin ! Les amplis ont craché leurs watts, les micros quelques faibles larsens, la sueur a coulé sous les projecteurs, les applaudissements se sont faits entendre. Et c’est comme un sentiment d’une nouvelle vie !
Juin 1981. André Henry, nommé dans le nouveau ministère du Temps Libre, organise la « fête de la musique et de la jeunesse » à Paris pour célébrer l'arrivée de François Mitterrand au pouvoir. Ce concert gratuit, réunissant 100 000 personnes avec Jacques Higelin et Téléphone, inspire Jack Lang, alors ministre de la Culture, pour créer une fête musicale populaire : La fête de la musique ! Un seul mot d’ordre : « La fête sera gratuite, ouverte à toutes les musiques, sans hiérarchie de genres ou de pratiques, et ouverte à la France entière ».
Quarante années plus tard, la fête de la musique, célébrée dorénavant dans plus de 120 ... Lire la suite
Les textes des dramaturges russe Anton Tchekov le « Chant e cygne » et congolais Sony Labou Tansi, « Le sexe de Matonge », ont été interprétés sur scène par la troupe « Théâtre des arts libres », au Centre culturel russe (« Maison Russe »), en présence de sa directrice, Maria Fakhrutdinova.
C’est à l’occasion du vingt-sixième anniversaire de la mort de l’éminent dramaturge, romancier et poète congolais, Sony Labou Tansi, que le Théâtre des arts libres a donné ce spectacle qui est un “Dialogue entre Anton Tchekov et Sony Labou Tansi”. Il a été interprété par Jean Marie Diatsonama et Maryse Flore Banouanina, sous la musique de Roms Mundibu (chanteur) et Robardain Kouyokila dit six vitesses (instrumentaliste). L’action principale du drame se déroule dans théâtre provincial. Le vieux comédien Vasily Vasilich Svetlovidov, se réveillant seul dans ... Lire la suite
Ce recueil publié aux éditions de la Fleuvitude offre une poésie inspirée du fleuve et de la mer, deux symboles importants de vitalité de la patrie du poète, le Congo-Brazzaville.
Le fleuve et la mer sont deux grandes sources d’inspiration pour les écrivains et artistes congolais. La littérature qu’ils inspirent, découlent à travers les pages, les fresques et les morceaux de musique. Le fond poétique demeure souvent le même. La quête de liberté, le culte de la sacralité de la vie, le mystère des eaux, leur douceur, leur violence aussi et leur rôle nourricier sont souvent mis en relief comme thématiques. La différence repose notamment sur le style, d’un auteur à l’autre.
Le poète Gaëtan Ngoua, sur les mêmes traces que Tchicaya U Tam’si et Théophile Obenga, se présente comme le chantre de l’humanisme qui, prenant prétexte du fleuve et de la mer, ... Lire la suite
L’essai de Daniel Matokot revisite le style romanesque de Sony Labou Tansi, ce géant de la littéraire francophone qui continue de susciter beaucoup d’affidés, vingt-cinq ans après sa mort.
Les écrits de Sony Labou Tansi s’inscrivent, selon l’essayiste, dans l’ordre de la littérature anticonformiste ou « carnavalisée », expression propre au critique littéraire russe Mikhaïl Bakhtine. C’est une forme d’écriture qui excelle par son atypisme. Chez Sony, la valeur ajoutée est celle du comique.
Daniel Matokot constate que les romans de Sony se démarquent des sentiers battus. Leur style est inédit et inclassable. L’usage des grossièretés et des jurons, l’exagération, le dédoublement des personnages, la création des néologismes, la structure dialogique et polyphonique sont autant de caractéristiques de la littérature « carnavalisée » que ... Lire la suite
Pour son second long métrage, sorti en octobre 2019, le réalisateur marocain Mohamed Nadif traite de la bienveillance en société, faute de quoi de nombreuses personnes sombrent dans la dépression après un vécu douloureux.
« Les femmes du pavillon J » c’est l’histoire de Rim, Amal et Ibtissam, toutes les trois internées dans le pavillon pour femmes d’un hôpital psychiatrique à Casablanca (Maroc). Chacune d’elle a été victime d’une tragédie familiale.
Rim a subi un inceste. Amal a perdu son enfant et s’incrimine d’avoir été négligente. Ibtissam, quant à elle, s’oppose aux principes et lois que sa famille bourgeoise lui impose, y compris le mariage forcé. Heureusement pour elles, elles sont bien traitées par l’infirmière qui suit leur thérapie. La surveillante se veut attentive et rigoureuse, sans en faire trop. En se montrant solidaire et ... Lire la suite