Art-Culture-Média
L'assemblée générale constitutive des communicateurs traditionnels, chefs coutumiers et autres parties prenantes organisée du 4 au 5 novembre à Brazzaville, a abouti à la mise en place du Réseau national des communicateurs traditionnels et chefs coutumiers pour la capture du dividende démographique (Renactrad).
Placée sous l’égide du ministère de la Culture et des Arts, avec l’appui du Fonds des Nations unies pour la population (Funuap), l’assemblée générale constitutive du Renactrad a permis à la République du Congo d’honorer les engagements pris lors de la conférence régionale de 2018 à Dakar (Sénégal) organisée sur le thème : « partenariat pour la culture, la communication et le dividende démographique » . Au cours des assises de Dakar, il avait été constaté que la plupart des pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre ... Lire la suite
Recueil de poèmes de 84 pages, publié le mois dernier aux éditions l’Harmattan, « L'écho des marigots, les larmes d'une existence » est un cri d’espoir et d’appel au changement, au regard des difficultés qu’endure l’humanité aujourd’hui.
Cet ouvrage est un ensemble de vers libres qui, sans être obnubilé par le panafricanisme et sans vouloir plonger les hommes dans un abandon ou une inquiétude, traduit des ressentis. Des injustices, douleurs et cris que l'on retrouve dans différentes sociétés. Ici, l’auteur se fait le porte-parole de la société dans laquelle il demeure, avec pour but de dénoncer tout ce qu’il observe, vit et en parallèle ce qui lui est rapporté.
Comme le souligne la préface du livre rédigée par Fidèle Biakoro, « L’écho des marigots est une interactivité entre l’homme et ses vécus au passé ou au quotidien. Le marigot ... Lire la suite
Organisée par Matombi Productions, la 7e édition du festival Soul Power édition spécial streaming se déroulera du 12 au 15 novembre.
Au programme de cette édition uniquement en ligne, il y aura le cinéma, le théâtre et la musique. Un évènement qui commencera par la diffusion du film « Nawal et les femmes de la lune » d’Eric Munch et François Kotlarski, le 12 novembre en soirée. La deuxième journée est consacrée au concert de la Congolaise Oupta après la première partie de la soirée qui sera assurée par la slameuse Miland.
L’artiste lyrique de la RDC, Serges Kakudji, contre-ténor et aussi directeur artistique du festival intervient, le 14 novembre, avec Family Kali de la Guadeloupe. Les artistes Souleymane Diabaté du Burkina Faso et Aminata Maciré de Guinée vont jouer le samedi 14 novembre en soirée. La clôture aura lieu le 15 novembre après ... Lire la suite
Depuis la fin de sa carrière de footballeur en septembre 2019, la légende du football mondial qui est passée par le FC Barcelone ou l'Inter s’est lancée dans un « nouveau défi », celui de promouvoir l’image du continent africain.
Si Samuel Eto'o Fils avait décidé de quitter définitivement le terrain, son passé continue à le rattraper puisque les prouesses réalisées en tant que football lui offrent plusieurs possibilités aujourd’hui. Ce clap de fin définitif lui a ouvert la voie à une nouvelle aventure. Samuel Eto’o utilise de plus en plus son image pour accompagner les Etats et les structures publiques ou privées au niveau du continent.
Courant le mois d’octobre, Samuel Eto’o a été honoré au Tchad. L’ancien footballeur camerounais est devenu ambassadeur itinérant à la Présidence de la République du Tchad, tout comme Nair Abakar, entrepreneur ... Lire la suite
Au départ prévue du 21 au 24 octobre, la deuxième édition du festival « L’Afrique fait son cinéma » aura finalement lieu du 9 au 13 décembre, dans les murs du cinéma L’Élysée Lincoln à Paris. L’événement a été décalé en raison de la crise sanitaire du coronavirus qui s’accentue de nouveau dans certains pays dont en France.
C’est à travers un communiqué rendu public le 17 octobre dernier que le comité d’organisation dudit festival a annoncé son report à cause de la pandémie en France. Le festival l’Afrique fait son cinéma vise à célébrer le 7e art issu du continent. Cet objectif s’appuie sur la projection et la mise en compétition des œuvres des Africains de souche et aussi des afro-descendants.
Au cours cette deuxième édition qui s'étendra sur cinq jours, plusieurs moments meubleront le programme des activités. L'activité phare ... Lire la suite
« Le corbeau, c’est tout l’opposé de la colombe qui, elle, symbolise ce qu’il y a de plus noble, c’est-à-dire les vertus que sont la pureté, la paix, l’amour, la sincérité, l’hospitalité, la bienveillance, la conciliation. Mais si certaines femmes sont d’abordables et précieuses colombes, d’autres ne sont, en fait, que de cruels et pitoyables corbeaux », Bienvenue Gertrude Hobain Mongo pose le décor et embarque le lectorat dans l’abime secret d’une mariée intrépide, dont le personnage biblique favori est Judas Iscariote.
Nous avons tous été blessés par quelqu’un que nous considérions comme un ami ou confident. Quand cela se produit, comme ce fut le cas de mama Kulutu, Okapi, Karibu, Cardoso Mvouama ou le Duc de Savoie, personnages du livre, l’espérance d’une honnête amitié et d’un amour sincère s’évaporent. Puis la notion de ... Lire la suite
Figure du reggae sud-africain, Lucky Dube est considéré comme le digne héritier de Bob Marley. Il a su galvauder ce genre musical dans son pays à travers nombreux de ses titres, notamment « Together as one ».
Cette chanson est classée en deuxième position après « Asimbonanga ». Elle figure parmi les mélodies qui ont secoué le régime de l’apartheid instauré depuis 1948 en Afrique du Sud par le parti national, dirigé par le pasteur calviniste Daniel Malan. Il faut noter que le terme « apartheid » vient du français « à part », signifiant séparation en afrikaans, la langue des afrikaners.
C’est sous la férule de Stella Antos, producteur et directeur du label « Gallo South Africa » que ce morceau paraîtra en 1988. Les dégâts causés par l’ampleur du succès de cette chanson ont affermi la notoriété du rasta qui devint le symbole ... Lire la suite
Dénonçant le djihadisme grandissant dans un petit village du Mali, rapidement pris d’assaut par une idéologie sans concession, « Timbuktu » est un brillant pied de nez à tous ces hommes qui imposent des lois qu’ils ne semblent pas eux-mêmes comprendre et cerner les conséquences.
« Timbuktu » a été conçu deux ans après que la ville de Tombouctou était tombée entre les mains des islamistes salafistes en 2012. D’où le fait que le tournage n’a pas lieu cette région, mais plutôt à Oualata, en Mauritanie, sous protection de l'armée mauritanienne. Plutôt que d’en tirer un film documentaire, basé sur des faits historiques tangibles, Abderrahmane Sissako a choisi d’illustrer son récit en brossant une panoplie de portraits d’oppresseurs et d’oppressés dont les histoires s’entremêlent.
Des islamistes envahissent la ville et y imposent la charia. ... Lire la suite
En ce dernier jour d’octobre, Ame de Chacal et Demi-Lune ont donné le coup d’envoi à la carrière scénique des MC’s de la Capitale à l’IFC de Pointe Noire. Vous avez aimé ? Nous aussi. Live report !
Un bon tiers de hip-hop, un autre de jazz, un dernier tiers de rumba, secouez bien fort, servez frais avec un zeste d’humour et laissez vous emporter par les MC’s de la Capitale, une formation ponténégrine qui inaugurait sur scène son répertoire après la sortie, il y a deux mois, de leur single rendant hommage aux Bantous de la capitale. Entre rap et clin d’œil appuyé au célèbre hit « Comité Ya Bantou », Ame de Chacal et Demi-Lune, leaders de cette nouvelle formation, avaient affiché tant de promesses dans ce single que le public, venu assister à ce concert privé à l’Institut Français de Pointe-Noire, était aussi curieux qu’impatient de ... Lire la suite
Depuis plus de 17 années, Benoît Narcisse Tchichimbi, né à Brazzaville, est devenu un visage familier et incontournable pour les téléspectateurs amateurs de musique de la chaîne Télé Congo. Alors que les artistes congolais sont enlisés dans une crise sanitaire sans précédent, « Benoit Tam Tam » nous éclaire sur les contours du paysage médiatique et culturel d’aujourd’hui.
Les Dépêches du Bassin du Congo (L.D.B.C) : Dans cette période de crise sanitaire, le secteur culturel te semble-t-il sinistré ?
Benoît Tam Tam (B.T.T): Je l’avoue, il faut admettre qu’il est quelque peu sinistré. Cela tient évidemment à un manque de financement, il se ressent le besoin de redéfinir ce secteur et de le recadrer. Le coronavirus est venu clouer brutalement les revendications et efforts entrepris et qui étaient en cours.
L.D.B.C : Comment réagis-tu face à ... Lire la suite