Art-Culture-Média
Le producteur et opérateur culturel pense qu’il est l’heure d’apporter une nouvelle touche juridique et managériale au Bureau congolais des droits d’auteurs (BCDA). Entretien.
Les Dépêches de Brazzaville (L.D.B.) : Dans quelle peau vous sentez-vous le mieux, producteur, manager ou auteur compositeur ?
Eddy Fleury Ngombé (E.F.N.): Dans les trois. Soit je produis, soit je manage ou je suis auteur compositeur. Entre-temps, je suis le propriétaire de la grosse boîte de production d’Afrique centrale, Catalogue de Tamaris.
LDB : Tamaris, cette entreprise de production de votre père existe toujours ?
E.F.N.: Notre boîte ne produit plus depuis vingt ans mais nous sommes restés sur ce que nous avons eu à faire car les gens ont toujours besoin des nostalgies. Et ces nostalgies nourrissent leurs auteurs grâce aux droits qu'ils perçoivent.
L.D.B. : A propos ... Lire la suite
Créé en octobre 2017 à la suite d’une formation donnée par Herman Diephuis à l’Institut français du Congo (IFC), le groupe se fera découvrir pour la première fois sur scène, ce 15 septembre à 19h, dans la grande salle Savorgnan de cet espace culturel.
Après une série de répétitions de près d'une année, la Compagnie Cap Congo se dit prête à donner un spectacle hors pair dénommé « Jazz et vin de palme ». Un spectacle librement inspiré de l’œuvre éponyme d’Emmanuel Dongala qui porte son soutien à ce projet, une création phare 2018 de l’IFC. Des professionnels de Kinshasa viendront y assister.
Quant à la place de ce texte dans ce projet, Herman Diephuis a indiqué que ce spectacle n’est pas celui de théâtre ni moins de danse. Son fil rouge, c’est qu’il y a cinq nouvelles qu’ils ont choisies dans ce livre. Herman Diephuis tire son ... Lire la suite
L’inspiration de l’écrivain et diplomate ne tarit point en dépit de son âge, 81 ans. Il vient de mettre encore sur le marché du livre, un roman de cinq cent six pages, paru aux éditions JC Lattès (France).
Pas trop loin d’un condensé de sa vie politique et administrative, le roman d'Henri Lopes est une œuvre autobiographique ; puisque de la première à la dernière ligne, il utilise la première personne du singulier : Je.
« Directeur de l’enseignement, j’étais considéré comme un technocrate. Mais politiquement formé par la Fédération des étudiants d’Afrique noire en France, je suivais attentivement l’évolution dans notre pays. (…). Dans la soirée du 31 décembre 1968, la radio annonçait la formation d’un gouvernement dont j’étais membre en qualité de ministre de l’Education nationale », peut-on lire à la page 291.
En effet, témoin ... Lire la suite
A l’Institut français du Congo (IFC)
Spectacle de danse contemporaine
Date : samedi 15 septembre
Heure : 19h00
Ticket: 2500 FCFA
L’heure du conte
Date : samedi 15 septembre
Heure : 14h 00
Lieu : hall de l’IFC
Entrée libre
Rencontre de scrabble
Date : samedi 15 septembre
Heure : 16h00
Lieu : hall de l’IFC
Entrée Libre
Chez Sim Aerospace
*Baptême de l’air
Date : samedi 15 septembre
Heure : à partir de 7h 00
Lieu : hall de l’aéroport Maya-Maya de Brazzaville
Ticket :2000 FCFA
Dimanche 16 septembre
Heure : à partir de 14h 00
Lieu : hall de l’aéroport Maya-Maya de Brazzaville
Ticket :2000 FCFA
*Balade des amoureux sur simulateur de vol
Date : samedi 15 septembre
Heure : à partir de 7h 00
Lieu : hall de l’aéroport Maya-Maya de Brazzaville
Ticket :5000 FCFA
Dimanche 16 septembre
Heure : à partir de 14h 00
Lieu : hall de l’aéroport Maya-Maya ... Lire la suite
En cette rentrée de septembre, le septième art congolais déroule son tapis rouge comme en témoigne le succès de l’édition zéro du très récent Festival international du court métrage La Pointe-Noire, initié par le réalisateur Michael Gandoh, ou encore la quatrième édition du Festival des films Congolais qui s'ouvre ce samedi jusqu’au 20 septembre.
Sur les grands écrans, un nouveau visage inattendu, celui d’Imelda Maboueki, actrice en herbe et aussitôt récompensée par le Prix de la meilleure interprète féminine pour le court métrage "Positif" du réalisateur Richi Mbelele. Apparue tout d’abord à la télévision en tant que speakerine pour le « 19/21 » à la naissance de Canal2 TNT Africa et quelques mois plus tard comme animatrice de l’émission de cinéma "Vidéo club " sur cette même chaîne, Imelda ne s’attendait pas ... Lire la suite
Une nouvelle chanson en forme de coup de poing pour la chanteuse du Congo Brazzaville qui s’attaque à la violence faite aux femmes.
Après le succès de "Chez moi j’ai des bananes", Zina Hope lance une nouvelle chanson, "Mama Rita, à travers laquelle elle manifeste son engagement contre la violence conjugale en République du Congo. Un grand écart entre la fraîcheur de son premier clip et la gravité du second pour cette jeune artiste de Pointe-Noire qui arrive dans un registre où on ne l’attendait pas. Un thème qui pourrait frapper fort dans un silence qui dérange.
« Pour moi qui m'engage dans la musique depuis le début de l’année, c’est un risque que de prendre la parole à voix haute sur ce thème. Je ne suis pas une jeune femme engagée et j’avoue avoir hésité à chanter cette violence domestique dont les gens parlent trop peu. Je ne pense pas que ... Lire la suite
Partons à la rencontre de deux grosses pointures de la littérature francophone qui publient, en ce mois de rentrée riche en oeuvres d'auteurs d'origine africaine, des ouvrages dont on entend déjà parler.
Alain Mabanckou publie « Les cigognes sont immortelles » aux éditions du Seuil
Alain Mabanckou est né en 1966 à Pointe-Noire, au Congo-Brazzaville. Ecrivain de renommée internationale, dont les livres ont obtenu plusieurs récompenses telles le prix Renaudot (2006) pour son roman "Mémoires de Porc-épic", il propose en cette rentrée littéraire un nouveau roman qui suit la trame de ses récentes publications, à savoir le souvenir et l’autobiographie.
Pour cet ouvrage, l’auteur de "Verre cassé" situe son aventure dans le Congo des années 1970, le jour de l’assassinat du camarade président Marien Ngouabi et par conséquent celui du bouleversement de tout le ... Lire la suite
Au Sénégal, un « Diop » peut en cacher un autre. Mieux encore, un « David Diop » peut en cacher un autre mais celui dont il est question ici, ce n’est pas le célèbre poète qui publia le poème "Souffles" en 1956.
Ce David Diop là est un écrivain d’origine sénégalaise né en 1966, qui enseigne la littérature depuis vingt ans à l’université de Pau, en France, et qui vient de publier son deuxième roman, "Frère d’âme".
Cette oeuvre de David Diop livre le récit d’un soldat sénégalais combattant pour la France lors de la Seconde Guerre mondiale. Outre les évidentes cruautés de cette boucherie relatées par l’auteur, il y est décrit plus implicitement la crise identitaire d’un soldat sévèrement touché par la perte d’un ami, au point d’en devenir terrifiant.
David Diop, auteur phare de la rentrée
Depuis sa publication, ce roman "Frère ... Lire la suite
Deux bons amis entretenant de simples relations amicales mais un sentiment d’amour profond intègre leur amitié. Finalement, l’un effectue un voyage et l’autre reste. Voilà le fil de la trame de ce roman de l'écrivaine née en septembre 1983 à Ouagadougou, au Burkina Faso.
"Le Journal de Nido" est une petite histoire romantique écrite dans un style atypique. Toutes les scènes sont chronométrées à l'image de la série 24h chrono de Jack Boer et le cadre spatio-temporel est des moins identifiables. Avant d’effectuer son voyage, Robert Ndongue lance un dernier coup de fil à Nino son amie, celle-ci s’attendait à cet appel mais n’osait pas commencer à l'appeler.
Leur amitié est marquée par une certaine jalousie et un embarras permanent. Chacun d’eux, dans son for intérieur, ressentait une attraction tout à fait particulière à l'égard de l'autre. ... Lire la suite
"Tribute to Jacques Loubelo" est l’opus sorti par l'artiste musicien à travers lequel il rend hommage au musicien défunt, en interprétant ses chansons.
Cinq ans après la mort de Jacques Loubelo, l’artiste Jackson Babingui a voulu rendre hommage à cette icône congolaise de la chanson à texte. Un pari osé car interpréter les chansons de Jacques Loubelo en y ajoutant des sonorités modernes n’était pas une tâche aisée. Et pourtant, Jackson l’a fait en revisitant le riche répertoire du chanteur, compositeur, parolier, poète, etc.
Ce sont quatorze chansons qu'il a magistralement interprétées, alliant avec brio instruments traditionnels, backing voices et guest stars. Sa voix lyrique a été accompagnée par certains musiciens au chant et à l’orchestration: "Ntima Luaka" et "Mutampa" avec Freddy Massamba, "Lisanga na biso" avec le regretté Papa ... Lire la suite