Économie
Lors d’une conférence de presse animée le 19 septembre à Brazzaville, le responsable de la communication du Projet de développement urbain et de restructuration des quartiers précaires (Durquap), Dan Horphet Ibiassi, a fait le point du niveau d’exécution des activités.
Selon lui, à Pointe-Noire, le niveau d’exécution des travaux dans les quartiers MBoukou et Tchiniambi 1 est de 30% et 35%. Du côté de Brazzaville, en ce qui concerne le marché Sukissa, les travaux sont exécutés à 24% et à 23,60% pour les voiries. Dans le quartier Moukoudzi-Ngouaka, dans le premier arrondissement, le niveau des travaux est de 12%.
Le chargé de la communication du Durquap a signifié qu’avec l’appui d’un maître d’œuvre sociale, la procédure de recrutement dénommée Haute intensité de main-d’œuvre (Himo), a été élaborée. Il s’agit, à cet effet, de fournir un ... Lire la suite

Le budget de l’exercice en cours a enregistré un taux d’exécution de 29,7 % en recettes mobilisées et de 31,6 % en dépenses effectuées à la moitié du troisième trimestre. Par ailleurs, les régies financières n’ont pas atteint 40 % de leurs assignations annuelles au cours des huit premiers mois.
2020 restera l’une des années les plus délicates pour la RDC au regard des maigres scores réalisés par le gouvernement de la République dans l’exécution de son budget au cours des trois trimestres. A quelque mois de la fin de l’exercice, le taux de réalisation n’a même pas dépassé les 32 % en recettes comme en dépenses. Le condensé d’informations statistiques de la Banque centrale du Congo (BCC) évoque 3,02 milliards de dollars américains de recettes mobilisées contre 3,22 milliards de dollars de dépenses effectuées. Il se dégage ainsi un déficit ... Lire la suite
Le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) a remis, le 18 septembre à Brazzaville, à deux cents promoteurs d’unités économiques du secteur informel (cent vingt-cinq à Brazzaville et soixante-quinze à Pointe-Noire), évoluant dans les domaines de la soudure, mécanique, vulcanisation, cordonnerie et vannerie, un don de kit de travail.
D’un coût total de 54 500 millions de FCFA, ce don composé, entre autres, des tôles noires, planes et tubes carrés de 20, pour le soudeur, puis des pneus, chambre à air, des boîtes de colle et de graisse, pour le mécanicien, permettra à ces bénéficiaires dont les activités ont été frappées par les mesures liées à la Covid-19 de relancer progressivement leurs activités.
Pour le représentant résident du Pnud au Congo, Maley Diop, il s’agit« d’opérationnaliser l’accord que nous avons signé avec le ... Lire la suite
Le Premier ministre, chef du gouvernement, Clément Mouamba, a lancé le 19 septembre le processus de paiement de la dette intérieure congolaise. La première phase qui va démarrer sous peu est financée à hauteur de trois cents milliards Fcfa, par le ‘’Club de Brazzaville’’, un groupe de quatre banques de la place.
Dans la recherche des solutions visant à apurer la dette intérieure, le gouvernement avait conclu, en mars dernier, un accord de financement avec le Club de Brazzaville. Il s’agit d'un groupe réunissant la BGFI-Bank, la Congolaise de banque (LCB), Ecobank et la Banque sino congolaise pour l’Afrique (BSCA). Cette créance concerne à la fois la dette commerciale et sociale.
La somme sollicitée étant déjà disponible, le gouvernement a lancé officiellement le processus de paiement. Celui-ci commence par la sélection des dossiers et la délivrance des ... Lire la suite
Le président directeur général de la BGFI, Henri-Claude Oyima, a annoncé le 19 septembre à Brazzaville la mise en place par un groupe de banques d’un financement de trois cents milliards de francs CFA, destinés à soutenir les entreprises en République du Congo.
Selon lui, ces banques figurant parmi les créanciers du Congo sont réunies au sein d’un groupement d’intérêt économique, dénommé Club de Brazzaville.
« Nous sommes heureux de vous annoncer que nous avons conclu à la fois avec tous les créanciers de ce club et le ministère en charge des Finances et du Budget pour une enveloppe de trois cents milliards de francs CFA », a-t-il déclaré, à l’issue d’une audience avec le président Denis Sassou N’Guesso.
Pour Henri-Claude Oyima, ce financement devrait « permettre de régler une partie de la dette intérieure du Congo ». « Il ne s’agit pas ... Lire la suite
Le conseil d’administration de la Congolaise de gestion de loterie (Cogelo) tenu, le 18 septembre à Brazzaville, a révoqué le directeur général de cette structure, Nestor Tchissambot Makosso, pour mauvaise gestion. Il a été remplacé par Guy Roger Moigni.
Parmi les reproches faits au directeur général, figurent quatre mois d’arriérés de salaire, l’absence du bilan budgétaire de 2019, non présentation du budget 2020, des dettes colossales au niveau des impôts et de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS).
« La Cogelo est en ce moment dans une situation très critique. Donc, il était nécessaire pour le conseil d’administration de trouver des solutions urgentes pour éviter la faillite de cette structure », a déclaré le président du conseil d’administration par intérim, Guy Wilfrid Ewolo.
Réagissant aux conclusions du conseil d’administration, ... Lire la suite
Construit dans le cadre du Projet eau, électricité et développement urbain (Peedu), cofinancé par le gouvernement et la Banque mondiale (BM), ces postes de transformation électrique permettront d’améliorer la desserte électrique dans les quartiers, de renforcer les réseaux existants et de mettre fin au phénomène de délestage.
La cérémonie de transfert de responsabilités et de mise en service officielle des vingt nouveaux postes de transformation électrique Moyenne tension (MT) et Basse tension (BT) et réseaux BT associés réalisés à Brazzaville s’est déroulée le 18 septembre au CSI Ebina, à Ouenzé. Confiés au groupement MBTP/CELEC, le coût de ces travaux qui ont duré neuf mois s’élève à plus de trois milliards FCFA.
Le projet de construction de ces infrastructures électriques vise, entre autres, l’augmentation du nombre de postes de ... Lire la suite
Réunis en assemblée générale extraordinaire, le 17 septembre à Brazzaville, les agents de la Société des postes et de l’épargne du Congo (Sopéco) ont décidé d'une grève générale illimitée à partir du 23 septembre prochain, suite au non-paiement de vingt mois de salaires. Ils exigent le paiement de cinq mois en vue d’éponger les impayés à ce jour.
N’ayant pas trouvé gain de cause avec la hiérarchie, les travailleurs de la Sopéco ont résolu d’entamer une grève générale illimitée afin, disent-ils, de restaurer et de développer la Sopéco. Outre vingt mois de salaires impayés, ces derniers réclament également les notifications des arriérés de 2017, 2018, 2019 ainsi que leurs modalités de paiement. S’agissant de la suspension et des ruptures de contrats des partenaires sociaux, les travailleurs demandent la réintégration et la levée de ses ... Lire la suite
L’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE) de la République du Congo et l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications de la République démocratique du Congo (ARPTC) ont conclu le 16 septembre à Kinshasa, en RDC, un protocole d’accord destiné à la mise en place d’un cadre de coopération. Les deux pays ayant les capitales les plus rapprochées au monde ont intérêt à mutualiser leurs expertises pour prévoir de meilleures croissances dans ce secteur transversal.
L’accord signé entre Louis-Marc Sakala, directeur général de l’ARPCE et le président du Collège de l'ARPTC, Christian Katende Mukinayi, porte sur plusieurs aspects des secteurs régulés, en l’occurrence la gestion et la coordination des fréquences, les aspects juridique, économique et technique de la régulation, la régulation postale et ... Lire la suite
Le Comité inter-Etat des pesticides de l’Afrique centrale (CPAC), une institution spécialisée de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), a éclairé le 16 septembre, les représentants des administrations publiques et privées sur la règlementation et les procédures d’homologation des produits chimiques destinés à repousser les organismes nuisibles y compris les vecteurs des maladies humaines, animales dans la sous-région.
L’objectif est d’inciter les agriculteurs, les industriels et même les ménages à utiliser les produits homologués autorisés et répondant aux normes du CPAC qui circulent dans la sous-région.
L’utilisation des pesticides comme les herbicides, insecticides, fongicides approuvés par le comité permettra de limiter le danger occasionné sur les plantes, dans l’environnement. Les pesticides ont un effet ... Lire la suite