Et le spectacle ?

Le contexte de crise sanitaire liée à la pandémie de covid-19 et les restrictions nationales sur les rassemblements de personnes ont fortement impacté la tenue des festivals depuis mars 2020. Les artistes, notamment ceux voguant dans le spectacle vivant, tentent de sortir de l’impasse qui persiste, mais leur appel aux autorités compétentes pour juguler une crise qui s’aggrave dans le secteur culturel ne trouve toujours pas d’écho favorable.

Spectacles divers, cinéma et concerts n’ont plus eu lieu et le tissu culturel se meurt à petit feu. S’il est vrai que les restrictions renouvelées par l’Etat pour empêcher la propagation de la maladie sont une bonne chose, les artistes espèrent en retour des mécanismes de soutien à l’art pour compenser les pertes et sauvegarder les emplois. Ils proposaient, depuis, que soient imaginées de nouvelles méthodes de production en tenant compte de la distanciation physique, réduire la jauge, laisser un fauteuil vide entre deux spectateurs en raison de la situation sanitaire.

Alors qu’on croyait que les choses pourraient se délier d’ici là, les portes de la culture sont toujours fermées là où certains pays ont rendu une bonne part de liberté au spectacle vivant. Ce qu’espère le monde artistique sévèrement touché, comme le souligne dans ce numéro le coup de gueule des artistes congolais sur la toile, c’est d’aller vers une réflexion commune avec les institutions habilitées, dans un esprit de solidarité, afin de préserver le tissu culturel du spectacle vivant.