Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
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- Analyse - Xinhua
BilanMardi 15 Mars 2016 - 16:14 Certes il est provisoire puisque nous sommes encore à trois jours de la clôture de la campagne électorale pour le premier tour de l'élection présidentielle, mais il est d'ores et déjà positif. Non seulement, en effet, les meetings de l'opposition comme de la majorité se déroulent sans incident, mais encore les citoyens de toutes conditions et de tous âges se mobilisent partout, sur le terrain, afin de soutenir leur candidat chaque fois que l'occasion leur en est donnée. Sauf incident de dernière heure, donc, l’échéance majeure que nous vivons ensemble sera franchie, dimanche, sans encombre par la nation congolaise. Aux oiseaux de mauvais augure qui prédisaient que les candidats s'affronteraient durement et enverraient à coup sûr leurs supporters dans la rue pour faire entendre leur voix, notre peuple a visiblement choisi de démontrer que la République installe ses nouvelles institutions dans le calme, la sérénité, la liberté. Et cela prouve à ceux qui en doutaient que notre démocratie est solidement ancrée dans les valeurs qui fondent la Constitution adoptée par référendum le 25 octobre 2015. A l'actif de ce bilan, encore une fois provisoire, s'ajoute le fait que les programmes présentés par les différents candidats ont visiblement pris acte du pas décisif franchi lors de cette grande consultation populaire. Certes, les adversaires du président sortant, Denis Sassou N'Guessso, ne ménagent pas leurs critiques sur la conduite des affaires publiques dans les dix ou quinze dernières années, mais tous, sans exception, consacrent l'essentiel de leurs discours aux actions concrètes qu'ils mèneraient si d'aventure le peuple venait à les élire. Fait significatif ils n'appellent pas le peuple au boycott du scrutin du 20 mars, ou du moins ils ne l'ont pas fait jusqu'à présent comme certains observateurs, dont nous sommes, le craignaient. Encore une fois rien n'est joué à l'heure où s'écrivent ces lignes, mais tout parait indiquer que l'élection présidentielle de 2016 s'inscrira dans notre Histoire comme une étape décisive sur le long parcours conduisant à l'émergence. Qui, honnêtement, pourrait s'en plaindre ?
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