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Et pourtant la morale, tout le monde en a besoin !

Samedi 10 Octobre 2015 - 14:05

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Tenez ! Quelle honte lorsqu’un parent est en face de son enfant qui serait en train d’insulter un adulte ! Quelle humiliation lorsqu’un politique sort de l’argumentaire politique pour invectiver ou diffamer son adversaire politique ! Quelle gêne lorsqu’un éducateur est surpris en train de favoriser la fraude lors d’une évaluation scolaire ! Quelle honte, lorsqu’un leader d’opinion, quel qu’il soit, dénigre, appelle au sabotage ou au désordre social ! Quelle gêne lorsqu’au niveau administratif on est toujours l’objet de rejet social à cause de son caractère qui ne se marie pas avec la conduite déontologique ! Tout ceci, parce que les principes moraux ne sont pas observés.

Comme on le voit, les règles d’une conduite universellement admise constituent le soubassement de toute société. Entendue comme l’ensemble des valeurs admises pour alimenter la bonne conduite tant au niveau de la cellule familiale que de la société, même si au niveau administratif cela prend le nom de « déontologie professionnelle », la morale est le principe régulateur de tout comportement pour un meilleur « vivre ensemble ». La morale, tout le monde en a besoin quelle que soit l’activité exercée. Alors, pourquoi ne pas l’observer, cette morale, puisqu’elle est essentielle ?

Tenez ! Que ce soient les jeunes, que ce soient les hommes d’un certain âge, que ce soient des vieux, la morale est le premier principe à observer, car elle n’a pas d’âge. Et on peut le constater : lorsque certains adultes ou des hommes d’un certain âge se plaignent du comportement ou des agissements « immoraux » de certains jeunes, il y a aussi, bien sûr, certains jeunes d’une certaine moralité qui se plaignent de certains agissements « débordants » et « anti-sociaux » des personnes d’un certain âge. D’où la nécessité d’aller à la « morale populaire » par une éducation, c’est-à-dire une morale de tous les jours.

À la manière du « scoutisme » qui s’occuperait du complément éducatif sain du jeune, l’éducation à la morale populaire et quotidienne s’occuperait d’assainir les comportements anormaux et immoraux de tout un chacun en public. Dans le bloc ou dans un quartier, au sein d’une famille ou d’une corporation ou encore au sein d’un parti politique ou d’une communauté religieuse, d’une localité ou d’un pays, la morale est utile car elle permet que l’usage du bon, car le mauvais caractère aliène. La morale, disons-le, nous évite d’exhiber certains comportements en public. Et s’il y a libre cours abusif des actes immoraux, cela peut conduire au désordre social. Un monde dans lequel n’importe qui fait n’importe quoi sans tenir compte de l’écho qui lui arriverait venant des autres.

Tenez ! Imaginer un seul instant, un Congolais qui serait en train de mettre à sac le joli bijou sportif que l’on vient d’avoir, le « complexe omnisport de la concorde », ce serait un acte immoral et inconcevable.

Donc le déficit de morale est une perdition, car cela ne fera pas de vous une personne intègre et respectable. Oui la morale, tout le monde en a besoin, car elle est une balise qui nous guide individuellement et collectivement. 

Faustin Akono

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