Opinion
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Et pourtant la République, c’est aussi le respect du « Déjà construit » !Lundi 4 Janvier 2016 - 16:35 Nous appellerons par le « Déjà construit » ou le « Déjà acquis » l’ensemble des infrastructures et ouvrages du pays que l’État a sorti des sommes d’argent pour leur réalisationn. Et à cela s’ajoutent aussi d’autres dont les travaux sont en cours d’exécution ou encore ceux dont les sites ont été identifiés et les travaux vont être probablement lancés. Tenez ! De la même manière que l’État sort de l’argent pour construire un poste de police ou de gendarmerie à Mvouti dans le Kouilou, ou à Mfilou dans le département de Brazzaville, ou encore à Bétou dans le département de la Likouala, c’est aussi de la même manière que l’État sort de l’argent pour construire des infrastructures routières, sportives ou aéroportuaires dans tous les départements du pays. Et si à moindre occasion, certains malintentionnés s’attaquent à celles-ci pour les détruire, dans ce cas, ceux-là cessent d’être républicains ou se comportent comme des vrais faux-républicains. Car que l’on veuille ou non, ces ouvrages et infrastructures construits ou en voie de construction changent radicalement la configuration géographique du pays. On pourra pêle-mêle citer quelques unes de ces infrastructures : les aérogares et aéroports, des stades et complexes sportifs, des routes nationales, des viaducs, corniches et ponts, des édifices publics et voiries urbaines sont là des indicateurs d’une modernisation amorcée. Et vouloir entretenir une sale besogne de les détruire ou tout au moins s’opposer volontairement à leur construction semble être une attitude dangereuse pour tout compatriote qui se veut républicain. Et quelle est la conséquence immédiate de l’acte de détruire, de brûler, d’incendier et de saboter ? Réponse : c’est le recul social ou le surplace socio-infrastructurel. Alors comment comprendre qu’une frange des fils du pays, bien sûr, téléguidée accepte l’irraisonnable en allant brûler soit un poste de police soit casser le bitume d’une artère publique ou enlever une portion des rails d’une voie ferroviaire ! Agissement blâmable et incongru. Suivez mon regard ! Quelle honte lorsqu’on souhaite casser le « Déjà construit » ou le « Déjà acquis » de chez soi pour admirer les infrastructures d’autres pays, c’est une antinomie notoire car si le peuple de ces pays que vous admirez tant avait choisi l’option de casser leurs infrastructures, vous ne souhaiteriez même pas de s’y rendre, car ce qui fait la beauté et la modernité de ces pays, c’est aussi des infrastructures. Et à titre d’exemple, si aujourd’hui quelques compétitions sportives sous-régionales, régionales ou internationales se déroulent aisément au Congo, c’est grâce au gigantesque acquis infrastructurel sportif que le Congo venait de construire, le complexe sportif de Kintélé, et c’est une fierté nationale. Cela est bien un indicateur remarquable de la modernisation sportive. C’est donc un « Déjà construit » à conserver quelles que soient les circonstances socio-culturelles ou socio-politiques qu’on peut y avoir. Et dans le même ordre d’idées, si l’on constate que de nombreuses et grandes compagnies internationales d’aviation discutent l’espace aérien congolais afin de desservir les localités du pays, c’est grâce au « Déjà construit aéroportuaire » qui est visible dans la quasi-totalité du pays. Et à cause du comportement du sabotage, tout récemment les travaux de construction d’une infrastructure routière ont failli être arrêtés. Tenez ! Un projet comme celui de la construction des douze hôpitaux généraux dans des douze départements du pays est un « Déjà acquis en cours » applaudi par tous les Congolais. Et vouloir nourrir l’idée de s’opposer à un tel projet ou attendre sa réalisation pour le saboter un jour serait un vrai recul social. Ceci étant, conservons toutes nos réalisations infrastructurelles et autres édifices, car ce sont eux qui modernisent le pays.
Faustin Akono Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |