Fin

C’est donc ce soir, à minuit très exactement, que prendra fin la campagne du premier tour de l’élection présidentielle qui aura permis aux sept candidats en lice de faire valoir leur programme pour les cinq années à venir si la majorité des électrices et des électeurs se prononce pour eux. Une campagne dont tous les observateurs de la scène politique congolaise reconnaissent qu’elle s’est déroulée dans le calme, la mesure, le respect des règles qui régissent les échéances électorales dans toutes les démocraties de par le monde.

Ce constat, effectué par nos propres journalistes qui ont « couvert » cette campagne sur le terrain, confirme le fait que tout, dans le moment pour le moins difficile que traverse notre pays en raison des dégâts provoqués par la pandémie du coronavirus, tout donc permet dès à présent de penser que le scrutin présidentiel sera marqué, ce dimanche, par une forte mobilisation des citoyens dans tous les départements du Congo. Loin de provoquer l’abstention massive que prédisaient certains, le scrutin du 21 mars 2021 pourrait bien, au contraire, montrer l’attachement croissant de nos compatriotes, où qu’ils vivent, au mode de gouvernance publique qui est le leur depuis le début des années 2000.

Au-delà donc du choix de la personnalité qui recueillera le maximum de suffrages, l’enjeu du vote à venir est bien celui de l’afflux des électrices et des électeurs dans les milliers de bureaux de vote qui quadrillent le territoire national. Autrement dit, de l’attachement du peuple congolais au système démocratique qui lui a permis de se relever au sortir des guerres civiles de la fin du siècle précédent.

La campagne électorale s’achevant ce soir, les heures qui suivront seront propices pour faire valoir l’importance du vote lui-même et, par conséquent, le rôle clé que le simple citoyen joue par définition dans la gouvernance publique d’une démocratie digne de ce nom. Achever de convaincre les électrices et les électeurs de venir déposer, dimanche, leur bulletin dans l’urne est, comme on dit, un « impératif catégorique » pour tous les candidats. Si nous y parvenons, nous projetterons du Congo l’image d’un pays moderne, apaisé, conscient de ses responsabilités individuelles et collectives.

Il est évident, à l’heure ou sont écrites ces quelques lignes, que notre pays et notre peuple  en tireront le plus grand profit.