Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Boris Kharl Ebaka
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
- Idées-forces - Les Dépêches de Brazzaville
- Analyse - Emmanuel Mbengué
InfluenceMardi 6 Septembre 2022 - 18:46 C’est un fait. Les mélodies de la République du Congo et de la République démocratique du Congo sont exécutées partout dans l’espace public des pays d’Afrique centrale. Bien qu’elles ne soient pas toutes chantées en français, la rythmique séduit à elle seule tous les mélomanes et amoureux de la musique. Du coupé-décalé à la rumba en passant par le dombolo, ces rythmes enflamment les bar-dancings et troquets du Gabon, du Cameroun, de l’Angola, du Tchad, de la Centrafrique… Comment ces chansons se répandent-elles avec autant de vitesse ? Par les chaînes de télévisions câblées et l’Internet qui en sont de véritables agents vecteurs. Mais n’est-ce pas un manque à gagner pour les auteurs-compositeurs ? La réponse à cette question est oui et non. La plupart de ces opus sont téléchargeables gratuitement sur You tube et autres supports de transfert des sons à partir d’un smartphone ou d’un ordinateur. Autant dire que les artistes n’en tirent aucun subside. Une situation incohérente qui ne peut durer. Ainsi, revient-il aux propriétaires des moteurs de téléchargement d’étudier très sérieusement l’instauration d’un véritable mécanisme de paiement des téléchargements dont les dividendes profiteront aussi bien à eux-mêmes qu’à leurs auteurs. Si tel n’est pas le cas, les artistes musiciens seront les grands perdants et c’est toute la créativité musicale des nouvelles générations qui en pâtira. En tout cas, c’est indéniable, la mondialisation culturelle au niveau de l’Afrique en général et de l’Afrique centrale en particulier fait son petit bonhomme de chemin. Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |