Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Boris Kharl Ebaka
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
- Idées-forces - Les Dépêches de Brazzaville
- Analyse - Xinhua
MoraleVendredi 1 Février 2019 - 12:16 Nous nous interrogeons sur l’efficacité d’un système éducatif où la transmission des valeurs morales et de citoyenneté peut mieux modifier la conduite de nos jeunes. Bien que la morale occupe une place centrale à l’école, fait l’objet de programmes officiels dédiés sous le prisme de l’instruction civique, de circulaires et d’initiations renouvelées, la distance entre les principes d’une éducation morale bien définie et la réalité vécue est impressionnante. Il n’y a qu’à observer le zèle avec lequel les élèves bafouent des restrictions, même aux heures de cours, pour emprunter d’autres chemins sous le regard impuissant de la loi. Doit-on se libérer du caractère quelque peu trop artificiel de l’enseignement, déconnecté de la réalité, que d’aucuns jugent à la fois contraint et normatif, pour solliciter d’autres voies de formation de nos jeunes ? La réponse est évidemment oui car, dans ce numéro, le reportage que nous publions est éloquent pour illustrer les dérives d’une jeunesse scolarisée et même non scolarisée, qui appellent à une réflexion globale associant l’école et la famille. S’il est nécessaire de revisiter le modèle éducatif à l’école sur son volet moral, faudrait-il probablement montrer l’intérêt de ne pas reléguer cet enseignement à une case d’un emploi du temps. Les Dépêches du Bassin du Congo Edition:Édition du Samedi (SA) Notification:Non |