Afrique-Monde
Le chef de la diplomatie américaine, John Kerry, a fait le déplacement à Cuba, le vendredi 14 août, pour la circonstance.
Pour l'instant, l’évènement qui retient l’attention des historiens, est la visite à Cuba du secrétaire d’Etat américain, John Kerry. C'est une première pour une autorité américaine de ce rang depuis 1945. Après l’ouverture de la représentation diplomatique de Cuba à Washington, fin juillet dernier, cette cérémonie marque une autre étape dans le processus de normalisation des relations entre les deux pays, enclenché depuis le 17 décembre 2014.
Le président Barack Obama, à l’origine du rapprochement des deux nations, a expliqué que l’échec d’un demi-siècle d’embargo est l’élément déclencheur de cette nouvelle doctrine diplomatique. En effet, sept mois de tractations ont suffi à Washington et La Havane de mettre un ... Lire la suite
Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon l'a désigné le jeudi 13 août, en remplacement du général Babacar Gaye qui a démissionné un jour avant, à la suite des multiples accusations d’abus sexuels attribuées aux casques-bleus.
Deux évènements majeurs se sont déroulés le jeudi 13 août, au siège des Nations unies à New York : une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU tenue sur convocation de Ban Ki-moon. En effet, au cours de la séance de travail avec les membres du Conseil de sécurité, Ban Ki-moon a expliqué le bien-fondé de son choix de nommer le général gabonais Onanga-Anyanga comme nouveau patron des casques-bleus en Centrafrique. Il a également défendu les raisons qui ont amené à la destitution de Babacar Gaye.
Le chef de l’ONU s’est voulu ferme, lorsqu’il a convoqué tous les chefs de missions de l'ONU, les commandants ... Lire la suite
Selon le président tchadien, Idriss Deby Itno, le groupe islamiste Boko Haram aurait été « décapité » et aurait un nouveau chef
Idriss Deby Itno fait remarquer que « l'ancien chef de Boko Haram, Shekau, ne se trouve pas dans les vidéos récentes du groupe », et qu’il aurait été remplacé par Mahamat Daoud. Ce qui conduirait à penser à sa mort. Selon certaines sources, le chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, aurait été « grièvement blessé » lors des affrontements de Dikwa contre l'armée tchadienne, le 17 février, avant d’être évacué dans la ville stratégique de Maiduguri.
Le nouveau chef de Boko Haram serait ouvert au dialogue avec le gouvernement nigérian, ajoute le président tchadien. « Nous sommes en mesure de mettre définitivement hors d’état de nuire Boko Haram », a affirmé le président Idriss Deby Itno. Il a promis : « ... Lire la suite
Dans le champ lexical de sa diplomatie, Ndalla Graille, ancien ambassadeur du Congo en Chine, dit d’Henri Lopes: « un homme mêlé ». Son dernier roman, Le méridional, en est la preuve irréfutable. Un roman où le diplomate-écrivain se sert du jeu de miroirs comme pour mieux montrer que tout Etre humain est la somme de plusieurs humains, avec sa multitude de facettes.
Fervent adepte de l’adage lari « quand vous parlez, ayez pitié de ceux qui vous écoutent… », Henri Lopes, brillant orateur, dispose d’un profil protéiforme : homme politique, écrivain, diplomate, avec, côté diplomatie, un accent appuyé sur la conception des arts et de la littérature comme le reflet d’un ferment de la représentation du Congo, terre des arts et de la littérature. Il est de la lignée des personnalités africaines dont la renommée a acquis une dimension internationale. Ses ... Lire la suite
Le doyen du corps diplomatique à Paris, tous continents confondus, Henri Lopes, quitte son poste. Il est l’un des représentants africains les plus connus en France. Son successeur est attendu.
Henri Lopes a servi son pays le Congo, comme chef de mission diplomatique depuis 1998. Il aura connu trois chefs d’Etat français, Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande. Il laisse une ambassade en bon état.
Pendant ses responsabilités diplomatiques, il aura participé à la mise en place d’un premier outil d’échange intellectuel africain, la revue Géopolitique africaine et il se sera présenté à deux reprises à l’élection au poste de secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), en 2002 et 2014.
Au sommet d’Hanoï en novembre 2002, avec le soutien de nombreux chefs d’Etat africains, Henri Lopes envisage de ... Lire la suite
Les deux explosions se sont produites dans la nuit du 12 au 13 août, tout proche des dépôts de produits hautement inflammables. 44 morts et plus de 520 blessés dont 66 cas graves, selon un bilan encore provisoire.
Pour l’heure, on ne connait pas exactement les causes de ces explosions. Plusieurs vidéos amateurs publiées dans les médias, montrent les deux explosions suscitées par des produits chimiques et inflammables. Le bilan de la catastrophe est très important : parmi les 44 personnes englouties par les flammes, il y a 12 pompiers et secouristes, rapporte le site français Le monde.fr. Le pronostic vital d’environ 70 blessés sur les 520 hospitalisés, est en ce moment en jeu.
Nonobstant les pertes en vies humaines, la déflagration a occasionné d’énormes débats matériels : nombreux immeubles du quartier ont été touchés, des toitures se sont ... Lire la suite
Le viol d’une fillette de 12 ans et l’assassinat d’un père et son fils mineur par des soldats onusiens entre les 2 et 3 août, à Bangui, ont été une bavure de trop. En limogeant ce mercredi 12 août, le patron des Casques bleus, le général Babacar Gaye, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon a voulu afficher un message de fermeté.
Depuis la révélation par le quotidien britannique The Guardian de plusieurs cas d’abus sexuels attribués aux soldats onusiens, il ne se passe une semaine à Bangui, qu’une accusation de ce genre soit dénoncée. En effet, le rapport de l’ONG internationale Aids Free World cité par The Guardian fin avril 2015, accusait la mission onusienne en RCA d’avoir voulu dissimuler des informations sur des multiples viols et agressions sexuelles commis depuis 2014 par des soldats français de la Sangaris, des militaires tchadiens et ... Lire la suite
Le secrétaire général de l’ONU a annoncé, le 12 août, le renvoi du chef de la mission de l’ONU en Centrafrique (Minusca), Babacar Gaye, suite à plusieurs accusations d’abus sexuels commis par des casques bleus sur des enfants
La révocation de Babacar Gaye est liée à une accumulation de rapports d’abus sexuels. Le dernier rapport d’abus sexuels date du 3 août. Un casque bleu aurait violé une fillette de 12 ans lors d’une opération militaire dans le quartier du PK5. D’autres rapports accusent des soldats de la Minusca d’abuser les enfants de rues à Bangui.
Mais les casques bleus jouissent d’une immunité. Seul leur pays d’origine pourrait engager ou non des poursuites pénales à leur encontre. Sur le plan civil, si le parquet centrafricain estime que les dégâts matériels sont conséquents, il pourra ester en justice la Minusca. Une ... Lire la suite
La Communauté économique des Etats de l’Afrique (Cééac), a confirmé à nouveau le report de la fin de la transition en Centrafrique.
Les autorités centrafricaines annoncent avoir reçu un courrier du président en exercice de la Cééac, le président gabonais, Ali Bongo, qui a pris acte du nouveau délai accordé aux autorités de transition. La date retenue est le 30 décembre 2015. Une lettre est parvenue aux autorités centrafricaines, le 11 août.
Elle « prend acte de la prolongation de la transition de fin août à fin décembre plus précisément », a déclaré le conseiller spécial aux Affaires politiques et institutionnelles à la primature centrafricaine, Marcel Djimasse, qui s’est réjoui de cette « clarification ». Cette lettre serait conforme à la demande formulée par les trois têtes de la transition centrafricaine et confirmerait les décisions ... Lire la suite
Dans une adresse à la nation à l’occasion de la fête de l’indépendance du Tchad, le 11 août dernier, le chef d’Etat tchadien Idriss Déby a accusé l’Otan d’avoir assassiné Mouammar Kadhafi parce qu'il « dérangeait et gênait » les intérêts occidentaux entrainant ainsi le chaos dans le pays.
« L’histoire retiendra que les Africains n’ont jamais demandé à l’Otan d’intervenir dans un pays africain pour assassiner un chef d’État. Demain nos enfants parleront certainement que leurs parents n’ont pas fait grand-chose, mais on a été ignoré, on ne nous a pas écouté et on ne nous a pas consulté. Kadhafi dérange, Kadhafi gène, il fallait le faire taire.», a déclaré Idriss Déby.
Il a, par ailleurs, dénoncé la volonté unilatérale des Occidentaux de détruire un État souverain et par la même occasion, de tuer son président. Il ... Lire la suite