Afrique-Monde
Invité le mois dernier de l’émission La Grande Interview de RFI et Jeune Afrique, Alexandre Vilgrain, président du Conseil des investisseurs français en Afrique (Cian), qui regroupe 75% des entreprises françaises opérant en Afrique avec un CA de 40 milliards d’euros, annonçait que « les entreprises hexagonales en ont marre de la Françafrique ». Mais comment changer cette image peu reluisante ? Nous sommes profondément convaincus que les réponses se situent dans l’implantation de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) et la mise en œuvre d’une économie durable en Afrique.
En effet, le principal défi pour les entreprises françaises, dans une Afrique désormais très attractive où elles sont fortement concurrencées, est de passer d’une logique de business où les relations avec les autorités gouvernementales sont la norme à celle où les ... Lire la suite
L’indice 2013 en matière de transparence de l’Aide publique au développement (APD) classe pour la deuxième année consécutive la France en queue du peloton des donateurs, comptant sur la volonté politique pour faire bouger les lignes en 2014
La responsable de PublishWhatYouFund (PWYF) pour l’Europe, Liz Steel, note une mauvaise performance de la France par rapport aux autres bailleurs de fonds internationaux. En France, les crédits de l’APD sont principalement répartis entre l’Agence française de développement (AFD), le ministère de l’Économie et des Finances (Minefi), et le ministère des Affaires étrangères (Minae). Chose surprenante, ces trois entités affichent des scores médiocres, en dessous de la moyenne des autres pays donateurs bilatéraux, tels que l’Allemagne, les États-Unis, le Japon et le Royaume-Uni. Ce qui la classe dans la catégorie ... Lire la suite
Si l’on veut rester objectif, aujourd’hui, la question n’est pas d’actualité : la zone franc est à ce jour l’une des plus stables de toutes les zones monétaires qui existent dans le monde. La monnaie FCFA de la zone remplit sans anicroche toutes les fonctions dévolues à une monnaie : instrument à la fois de mesure de valeur, de transaction et de réserve. Elle est bien gérée, aussi bien par la BCÉAO que la Béac. Elle est crédible, acceptée par tous, appréciée de tous, et librement convertible dans les autres monnaies.
Si la question est : l’Afrique francophone peut-elle gérer une monnaie commune sans la France ? La réponse est affirmative. Elle peut s’en donner les moyens humains et matériels, et surtout la discipline nécessaire à une bonne gestion de la monnaie. Cela est aussi valable pour chaque pays, le cas échéant.
Encore une fois, les quinze pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest viennent d’adopter une résolution en faveur d’une monnaie commune. Encore une fois, cette résolution est déjà lettre morte. Pour le motif que cela oblige les pays utilisant le franc CFA à arbitrer en faveur de l’intégration africaine contre le lien privilégié avec la France. On peut toujours rêver
D’une part, il existe formellement deux zones CFA. Deux monnaies distinctes, non convertibles manuellement l’une dans l’autre, quoique portant le même nom. En effet, le franc CFA d’Afrique centrale est aussi distinct du franc CFA d’Afrique de l’Ouest que du franc suisse. Or nul ne parle de monnaie commune dans l’espace constituant la Communauté économique des États de l’Afrique centrale. La monnaie CFA ne peut disparaître de l’espace africain de ... Lire la suite
Jean-Marie Bockel : « Il existe un patrimoine commun entre la France et l’Afrique »
Les Dépêches de Brazzaville : Monsieur le Ministre, vous venez de soumettre, avec Jeanny Lorgeoux, au nom du Sénat français, un rapport intitulé L’Afrique, notre avenir. Pouvez-vous nous résumer l’état des lieux ?
Jean-Marie Bockel : Malgré un contexte budgétaire particulièrement contraint, la présence de la France sur le continent africain reste forte. La France et l’Afrique entretiennent une relation sans équivalent, faite d’une histoire commune et d’une langue partagée.
La présence française en Afrique doit néanmoins faire face à de nouvelles réalités. Parallèlement au décollage économique d’une partie de l’Afrique, le fait frappant de la dernière décennie a, en effet, été l’arrivée de pays émergents en Afrique. La part des échanges de l’Afrique ... Lire la suite
En amont du Sommet de l’Élysée pour la paix et la sécurité, qui se tiendra, les 6 et 7 décembre à Paris, en présence des chefs d’État africains, le ministère français de l’Économie et des Finances organise, le 4 décembre, un forum économique sur le thème : « Pour un nouveau modèle de partenariat économique entre l’Afrique et la France »
Le directeur du cabinet du ministre français de l’Économie et des Finances, Rémy Rioux, et le directeur du Medef International, Philippe Gautier, ont présenté le forum.
Les enjeux diplomatiques, sécuritaires, climatiques et économiques sont indissolublement liés, a rappelé Rémy Rioux en présentant le cadre du forum, qu’il a décrit comme « grand, neuf et positif ». Grand, parce que tous les pays africains y sont invités quelle que soit leur appartenance linguistique, mais aussi par le nombre (560) ... Lire la suite
À l’initiative du président français, François Hollande, un sommet sur la paix et la sécurité en Afrique se tiendra au Palais de l’Élysée, à Paris les 6 et 7 décembre, en présence d’une quarantaine de chefs d’État et de gouvernement du continent. Il s’agit du premier sommet Afrique-France depuis l’arrivée au pouvoir de François Hollande
L'objectif du sommet est de consolider les liens historiques entre la France et l’Afrique « dans une année qui aura été marquée par un engagement conjoint très important de forces africaines et françaises au Mali, en parfaite cohérence avec les décisions de l’Union africaine », a déclaré François Hollande, qui a souhaité que soient abordés les enjeux de sécurité en Afrique.
Le continent est aujourd’hui secoué par le terrorisme, les trafics en tous genres, la piraterie. Des fléaux qu’il faut ... Lire la suite
La rencontre, qui vise à coordonner et intensifier la lutte contre les braconniers et les trafiquants d’ivoire, se tiendra du 2 au 4 décembre à Gaborone. Elle est organisée conjointement par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et le gouvernement botswanais
Les organisateurs estiment que le sommet de Gaborone est une étape importante parce qu’elle devra faire le suivi de la réunion de Bangkok sur la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (Cites) tenue en mars dernier. Huit pays, appelés aussi « gang des huit », avaient été accusés de passivité face au trafic : le Kenya, l’Ouganda, la Tanzanie, pays d’origine ; la Malaisie, les Philippines, le Vietnam pour le transit ; la Chine et la Thaïlande, pays de destination.
« Le but est de maintenir la dynamique entre la ... Lire la suite
L’intrusion de la religion dans les conflits en Afrique suscite de la préoccupation chez les politiques, les économistes et dans la société civile en Italie
« La situation en Libye nous empêche de dormir tranquilles. » De qui est cette déclaration ? De Paolo Scaroni, administrateur délégué du géant pétrolier italien ENI, qui s’inquiète des retombées à moyen et long termes des tensions politiques, sur fond religieux, dans le pays de l’après-Kadhafi. Par exemple, le blocage pendant deux mois, de terminaux pétroliers de l’est du pays, a occasionné une baisse des revenus de 80%, indiquait la semaine dernière le Premier ministre Ali Zeidan. Des milices tribales se plaignant d’une mauvaise redistribution des ressources, menaçaient (peut-être l’ont-ils fait d’ailleurs!) de vendre eux-mêmes directement le brut prélevé sur leur zone.
Ces tensions, ... Lire la suite
Le déploiement de ce don de 16 kits dans une classe du Prytanée de Brazzaville a été effectué à la mi-novembre en présence du colonel Bruno Malet, attaché de Défense à l’ambassade de France à Brazzaville
Le chef de la coopération militaire française au Congo a assisté à ce déploiement en compagnie du colonel Cyrille Ehini, Commandant des écoles (COMEC) au sein des Forces armées congolaises (FAC). Selon un communiqué, les 11 « valises » numériques Sankoré (nommées d’après l’ancienne et célèbre université de Toumbouctou) remises aux professeurs de l’École militaire Général Leclerc, comprenaient un ordinateur portable équipé du pack Ubuntu (ex Linux) et OpenOffice, un régulateur de tension, un onduleur, une clé USB, un projecteur multimédias ainsi qu’un Tableau numérique interactif (TNI), outil pédagogique. « Cette deuxième dotation ... Lire la suite