Afrique-Monde
Dans le but d’alerter la communauté internationale en général et les gouvernements du monde entier en particulier sur les impacts négatifs et croissants du dérèglement climatique sur l’environnement, le Groupe des Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC) a publié, le 22 juin, un projet de rapport sur la question.
Dans ce rapport de quatre mille pages, la GIEC exhorte les décideurs politiques ainsi que les institutions internationales œuvrant dans le domaine de la protection de l’environnements à prendre les mesures préventives immédiates et drastiques pour contrer toutes conséquences liées aux émissions de gaz à effet de serre. Car, elles constituent actuellement la principale cause du dérèglement climatique dans le monde. Cela s’illustre à travers la pénurie d'eau, l’exode, la malnutrition et l’extinction d'espèces. Ce qui fera ... Lire la suite
L’ambassadeur chef de la délégation de l’Union européenne (UE) au Congo, Raul Mateus Paula, a annoncé le 23 juin à Brazzaville un financement de son institution destiné à appuyer le fonctionnement de la police congolaise. Il a fait cette annonce à l'issue d'un échange avec le ministre de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé, Denis Christel Sassou Nguesso en compagnie de l’ambassadeur de France au Congo, François Barateau.
Il s’agit d’un projet novateur axé sur la professionnalisation et l’amélioration des méthodes de fonctionnement de la police que la France a aidé à faire éclore. « Ce projet va permettre à nos forces de police de travailler dans de meilleures conditions, d’améliorer leurs capacités d’intervention et d’être à l’écoute de façon plus professionnelle en ce qui concerne les ... Lire la suite
La suspension par la France des opérations militaires conjointes avec les forces maliennes, après huit ans de collaboration au profit d’une coalition internationale, impacte déjà sévèrement les faibles capacités d’un partenaire crucial dans la lutte antidjihadiste. Une décision qui appréhende la population, les dirigeants de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest et le commandement de la Mission des Nations unies au Mali (Minusma).
Malgré le fait que la population ouest-africaine redoute la multiplication des attaques, les autorités françaises maintiennent leur position, soulignant que l’épineuse question du dialogue avec les terroristes constitue une ligne de fracture entre la France et le Mali. Et le président français, Emmanuel Macron, conditionne la reprise de la coopération militaire avec ce pays à des engagements « clairs » de ... Lire la suite
Les principaux pays impliqués dans le conflit se réuniront, ce mercredi, pour garantir la tenue des élections en fin d’année et écarter les troupes étrangères et les mercenaires.
Le 19 janvier 2020, une première conférence avait réuni dans la capitale allemande, sous l'égide des Nations unies, les dirigeants des pays impliqués dans le conflit et était parvenue à un accord fragile pour mettre fin au conflit. Pour la première fois, le gouvernement de transition libyen participera à cette conférence des ministres des Affaires étrangères.
Dix ans après le renversement de Mouammar Kadhafi, les participants feront notamment le point sur la transition politique en Libye, depuis la précédente conférence et « les prochaines étapes vers une stabilisation durable », explique le ministère allemand des Affaires étrangères, hôte de la conférence.
Le secrétaire ... Lire la suite
Invité de RMC et BFMTV, le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères est revenu sur l'annonce de la fin prochaine de l'opération Barkhane au Mali et au Sahel.
Le président français, Emmanuel Macron, a annoncé au G7, une "transformation profonde" de la présence militaire française au Sahel, et plus concrètement la fin de l'opération Barkhane, telle qu'elle existe aujourd'hui. "Nous transformons notre action au Sahel, mais nous restons au Sahel", a commenté Jean-Yves Le Drian, invité de RMC et BFMTV, martelant le message porté par Emmanuel Macron une semaine plus tôt. "Nous restons dans notre combat contre le terrorisme, [mais] nous allons le faire autrement", a-t-il poursuivi, "dans un calendrier qui va être décidé progressivement après consultation de nos partenaires, que ce soit nos partenaires du G5 Sahel, nos partenaires européens, etc.".
Jean-Yves Le Drian ... Lire la suite
Discrète depuis l’éclatement de la crise libyenne malgré sa notoriété reconnue, la communauté ibadite s’est exprimée pour la première fois, à Brazzaville, par la voix de son guide spirituel, Cheikh Farah Jaâbiri. Venue échanger avec le président congolais, Denis Sassou N’Guesso, qui dirige le Comité de haut niveau de l’Union africaine, l’autorité morale et religieuse dont l’influence s’étend de la Libye à l’Algérie, en passant par la Tunisie, a expliqué aux Dépêches de Brazzaville le bien-fondé du soutien que sa Communauté apporte à l’option d’une solution africaine à la crise libyenne telle que défendue par l’organisation continentale.
Sur les motivations de son séjour à Brazzaville
Cheikh Farah Jaâbiri : C’est en ma qualité de référence spirituelle de toute la Communauté Ibadite de l’Afrique du Nord, que je suis venu ... Lire la suite
Les chefs d'État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) ont tenu, le 19 juin, une session ordinaire à Accra, au Ghana, en vue de mettre sur pied une stratégie efficace, susceptible de recadrer le processus de lancement de leur monnaie unique, l'Eco,
Placée sous la houlette du président ghanéen, Nana Ankwa Akufo-Addo, en sa qualité de président en exercice de la Commission des chefs d’Etat de la CEDEAO, cette 59e session a permis aux participants d’échanger sur le nouveau programme d'activités, après la Covid-19, et sur une nouvelle date de lancement de l'Eco, à l’horizon 2027.
Insistant sur la diligence de la mise en œuvre des décisions prises lors de la 58e session ordinaire tenue en janvier, les chefs d’Etat ouest-africains ont résolu d’adopter le pacte de convergence et de stabilité macroéconomique ... Lire la suite
La ministre des Affaires sociales, Irène Marie-Cécile Mboukou, a fait, le 20 juin, le déplacement de Goma en République démocratique du Congo (RDC) pour porter assistance aux sinistrés de l’éruption volcanique.
Dépêchée par le gouvernement pour accompagner la deuxième cargaison de vivres, Irène Marie-Cécile Mboukou a été accueillie par le directeur de Cabinet adjoint du président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Olivier Mondonge et le Conseiller spécial du chef de l’Etat chargé de la Couverture maladie universelle, Roger Kamba.
Après le Kenya, le Congo vole au secours des sinistrés de l’éruption volcanique de Goma. « La République du Congo et la RD Congo sont des frères, ce qui touche à l’un, affecte l’autre », a souligné la ministre des Affaires sociales, porteuse d’un message personnel du président à son homologue.
Après la remise ... Lire la suite
Après quinze mois de fermeture des frontières, le gouvernement nigérien a décidé de les rouvrir. La décision a été prise lors du dernier conseil des ministres.
Les frontières terrestres du Niger, fermées depuis mars 2020 pour éviter la propagation du nouveau coronavirus, sont à nouveau ouvertes depuis jeudi, a annoncé le gouvernement dans un communiqué. « L'analyse de la tendance épidémiologique de la Covid-19 montre que la situation est toujours sous contrôle », assure-t-il.
Mais, au risque d'être « refoulés », les passagers arrivant au Niger devront présenter un bulletin de test « négatif à la Covid-19 », selon le ministère nigérien de la Santé. Au départ du pays, les voyageurs doivent aussi présenter un bulletin de test négatif de moins de cinq jours.
Le coût du test pour les voyageurs par route est fixé à 5.000 FCFA contre 25.000 FCFA pour ... Lire la suite
La présence en Ouganda des cinq variants est l’une des raisons de la flambée épidémique que connaît actuellement le pays de la région des Grands lacs.
Un confinement strict avait empêché la propagation de l’épidémie, lors de la première vague de Covid en Ouganda. Mais depuis, on note un relâchement des gestes barrières. Or, la propagation s’accélère aujourd’hui. Le pays a la malchance de cumuler cinq variants, explique Jane Acheng, la ministre ougandaise de la Santé.
« Nous avons celui d’Afrique du Sud, de l’Angleterre, de l’Inde, du Brésil et en plus un variant proprement ougandais. Le fait d’avoir ces cinq variants dans le pays, nous met dans une situation très difficile et la transmission est très forte », a déclaré la ministre.
Dans les hôpitaux, il manque de soignants, mais aussi d’oxygène pour les malades, souligne-t-elle. « Nous avons ... Lire la suite