Art-Culture-Média
Suite aux événements des 13, 14 et 15 août 1963 qui marquent la fin du régime de l’Abbé Fulbert Youlou et l’avènement de la Révolution au Congo, l’orchestre Negro Band lance sur l’échiquier musical congolais un titre, "Journal dipanda", œuvre dans laquelle il salue l’avènement de la révolution et loue l’initiative et les mérites de certains ténors du Mouvement national de la révolution (MNR), éminents rédacteurs et producteurs du journal "Dipanda" (Journal d’informations du parti MNR).
En mai 1963, Michel Boyibanda, talentueux chanteur, quitta l’orchestre Negro Band et intégra les Bantous de la capitale où il séjourna pendant quelques mois, puis traversa le Pool Malebo et fut son entrée dans l’Ok Jazz, à Léopoldville.
De même, Franklin Boukaka, autre co-fondateur du Negro Band, fit défection et jeta son dévolu sur l’orchestre ... Lire la suite
Le prix « Les Afrique » édition 2022 a été décerné à l’écrivaine camerounaise Imbolo Blue pour son livre « Puissions-nous vivre longtemps ». Le prix récompense une fiction qui met en exergue une cause humanitaire, sociale, idéologique, politique, culturelle, économique, historique, en rapport avec l’Afrique ou sa diaspora.
Imbolo Blue bénéficiera d’une somme de 6 000 francs suisses et d’une œuvre d’art du peintre Mamarsrck. Le jury a salué le récit de son ouvrage, centré sur la déconstruction d’un village par la pollution pétrolière d’une entreprise américaine et la lutte de ses habitants. Si l’intrigue se déroule dans une bourgade imaginaire d’Afrique de l’Ouest, le lecteur, lui, pourrait bien la situer en Ré publique démocratique du Congo, au cœur du bassin du Congo, dans le Nord-Ouest nigérian, que dans tout le golfe de ... Lire la suite
Une projection gratuite de « Fêlures » a été organisée, le 4 janvier dans les locaux de l’Institut français du Congo de Pointe-Noire, après avoir remporté les prix de la meilleure fiction nationale et du meilleur son au dernier festival international de court métrage tenu en septembre dernier dans cette ville.
« Fêlures » est une fiction de sept minutes réalisée par Rufin Mbou en prélude à un projet de film documentaire qu’il a développé pour la maison de production congolaise 10 juillet, que dirige l’actrice et productrice Dorcas la Djedette.
Pour la petite histoire, « Fêlures » nous parle d’une jeune prostituée nommée Paty, en quête du dernier plan qui la mettra à l’abri et qui lui permettra de raccrocher la vie.
Le film est joué au premier rôle par l’actrice Claudelvie Jordella Mabika (Paty), qui a porté haut son jeu ... Lire la suite
Pour la talentueuse artiste-peintre congolaise Sardoine Mia, changer de pays est un peu changer la couleur du paysage. Alors on a parlé de cette autre vie, du printemps, de liberté d’expression, de pastel, de blanquette de veau, de Mont Saint Michel, de football, de manifs, de la ville de Nantes, où elle est désormais installée et même... d’amour ! Pour le reste, ses œuvres parlent d’elles-mêmes !
C’est un jour de novembre 2021 à Nantes où Sardoine pose ses bagages pour s’installer en France dans cette ville qui s’étend sur la rive de la Loire, à 50 Km de l’océan Atlantique. Mais, pour cette artiste-peintre native de Pointe-Noire, ce n’est plus tout à fait le même océan et ce jour de novembre n’a rien d’une saison des pluies et tout d’un jour d’hiver où la température avoisine les 10°. « Je me suis habituée à vivre au rythme des ... Lire la suite
Enfin, pourrait-on dire ! La musique a pénétré, le 1er janvier, les murs de la Maison d’arrêt de Brazzaville où l’artiste Parfait Young y aura apporté un peu d’évasion, le temps d’un concert.
L’an 2022 a basculé dans la nuit sur celui de 2023. Le premier jour de cette nouvelle année, les nuages et la pluie se sont invités au dessus de la capitale où la Maison d’arrêt de Brazzaville, quatre-vingts années après sa construction, semble avoir fait le vœu d’une nouvelle résolution, celle d’apporter dans ses murs un peu de musique, celle là même dont on dit qu’elle adoucit les mœurs. Ici, en République du Congo, c’est une grande première, un immense bond en avant vers un immense progrès social. Si l’action culturelle en détention est un sujet prétexte à débats, on ne peut qu’espérer qu’elle se tienne en dehors de toute ... Lire la suite
Chanteur de charme à la voix limpide et splendide, Ntesa Dalienst a dominé le microcosme musical africain avec des titres explosifs. Il sort en 1972 « Jarria », un tube qui le plaça au cœur d’un buzz retentissant.
« Jarria » est le prénom d’une jeune fille originaire de la République du Congo que Ntesa rencontra à Pointe-Noire, lors d’une tournée avec son orchestre « Les Grands Maquisards ». Le nom de cette jeune fille est Demba et ses deux autres prénoms sont Rose Bernadette. Elle avait irradié le cœur de Dalienst. Pour sceller ces moments, un titre éponyme verra le jour, en format 45 tours, grâce au label « African », sous la référence 90.631.
L’auteur, à travers cette mélopée, exhorte les tourtereaux à attendre la bénédiction de leurs parents avant de s’engager dans leurs relations amoureuses. « Ezalaka mpasi mingi Rose, olinga ... Lire la suite
Malachie Cyrille Roson Ngouloubi dit « La plume d’or » ou « Académicien Senghor » est enseignant supérieur en gestion financière et en littérature. Récemment admis membre de l’Académie internationale de l’École de la Loire (Littérature, sciences et art), il est aussi éditeur, producteur et auteur multigenre. Il a écrit « Poèmes incandescents pour nommer Antoinette Sassou N'Guesso », ouvrage en cours d’édition dont il nous dévoile le contenu et les motivations. Entretien.
Les Dépêches du Bassin du Congo (L.D.B.C.) : Combien de livres avez-vous déjà publiés ?
Malachie Cyrille Roson Ngouloubi (M.C.R.N.) : Depuis la première publication de mon recueil de poèmes « Le soleil des élites » aux éditions L’Harmattan-Paris, en 2017, nous pouvons compter jusqu’à ce jour onze publications dont une dizaine d’ouvrages en littérature, sept ... Lire la suite
Livre atypique de 153 pages publié aux éditions Bergame en janvier 2018, l’auteur y recueille, à la manière d’un testament, des paroles de sagesse sur différentes situations de la vie.
A qui faudrait-il le comparer du point de vue du style ? Benoît Moundélé-Ngollo, Confucius, Tolstoï peut-être. Félix Wazekwa prétend avoir eu l’idée d’écrire son ouvrage à une période où il fut secoué pa. Et, croyant y succomber, il eut bien voulu laisser un message à la postérité pour apprendre aux contemporains et aux générations futures l’art de bien vivre et de bien raisonner. Ce livre est donc le point de départ qu’il propose pour murir le langage avec des mots poignants et inspirants.
Ce recueil est un véritable condensé de proverbes, de maximes et d’aphorismes conçus par l’auteur pour illuminer et meubler l’esprit avec un discours proche de celui des ... Lire la suite

Comédienne et actrice douée au départ, Maguy Kalomba a été présentée en qualité de metteuse en scène à l’ouverture de la Saison artistique 2022-2023 de la Compagnie Théâtre national congolais avec la pièce Erreur au Centre culturel congolais Le Zoo, le 3 décembre dernier. La femme de théâtre se livre à cœur ouvert sur son revirement professionnel dans cet entretien exclusif avec Le Courrier de Kinshasa.
Le Courrier de Kinshasa (L.C.K.) : Réputée comédienne et actrice talentueuse, de plus en plus l’on apprend à apprécier une autre de vos qualités, la mise en scène. Comment Maguy Kalomba explique-t-elle cette mutation qui semble bien lui réussir ?
Maguy Kalomba (M.K.) : La mise en scène a toujours été mon souci. Etant déjà comédienne, je me faisais diriger par les metteurs en scène, je rêvais de passer de l’autre côté, de pouvoir moi aussi ... Lire la suite
Réunissant une vingtaine de photographies en couleur sur l’ambiance qui règne dans les rues de la ville océane, l’exposition-vente « Pointe-Noire en couleur, images et sonorité» du photographe congolais autodidacte, Robert Nzaou-Kissolo, ouverte le 4 novembre dernier à l’Institut français du Congo (IFC) prendra fin le 17 janvier.
Les Ponténégrins ont encore deux semaines pour visiter cette exposition, se procurer les images et admirer le travail de l’artiste, une collection d’images prises entre 2014 et 2021 qui continuent d’illuminer le hall de l’IFC. «Pointe-Noire en couleur» est un travail professionnel constitué d’images de qualité d’après les commentaires et les avis des gens. Debout devant une photographie avec un air intéressé et admiratif, un visiteur a apprécié : «Ce sont de belles photos. Je suis étonné et je me demande comment il a ... Lire la suite