Art-Culture-Média
Les 30 avril de chaque année est célébrée la journée internationale du Jazz. Cette année, à Brazzaville, elle a été marquée par plusieurs activités : expositions de photos et d’œuvres de jazz avec comme clou, un concert à l’Institut français du Congo
Organisée par le Bureau UNESCO de Brazzaville, l’ambassade des États-Unis d’Amérique, le Festival panafricain de musique (FESPAM) et l’Institut français du Congo (IFC), en partenariat avec le Collectif Congo Ndulé Jazz et l’Association Maison Culturelle Biso Na Biso, l’édition de 2014 a été placée sous le haut patronage de l’administrateur maire de la ville de Brazzaville, porteur du label « Brazzaville, ville de la musique ».
La célébration de cette édition avait pour objectif de sensibiliser la communauté internationale aux vertus plurielles du jazz en tant que vecteur de paix et ... Lire la suite
À l’heure où Dakar s’apprête à accueillir l’édition 2014 de sa biennale d’art contemporain, Dak’Art, il est important de rappeler le rôle majeur de ce type de manifestation sur le continent. D’un pays à l’autre, qu’on les nomme biennales ou festivals, ces événements sont le reflet du bouillonnement culturel des lieux de leur création. Espaces de rencontres, c’est ici que s’inventent de nouvelles formes de penser.
Intellectuels et artistes s’y côtoient dans un croisement de cultures et de regards parfois au détour d’un spectacle, d’une exposition pour mieux questionner ce qui nous entoure, les inquiétudes qui nous hantent et construire l’avenir. Moment festif, ces rendez-vous sont aussi des instants de mise en réseau et de partage. Ainsi verra-t-on à la sortie de tel ou tel festival des contacts se créer, des liens se tisser entre ... Lire la suite
Les enfants chinois de la troupe artistique Petite Fleur rouge de Nanjing ont été merveilleusement applaudis les 28 et 29 avril au palais des Congrès de Brazzaville. Ces représentations s’inscrivent dans le cadre de la célébration ducinquantième anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre le Congo et la Chine
Devant les ministres congolais de la Culture et des Arts, Jean-Claude Gakosso, de la Santé et de la Population, François Ibovi, l’ambassadeur de la République populaire de Chine au Congo, Guan Jian, les jeunes artistes chinois de Petite Fleur rouge de Nanjing ont enthousiasmé les spectateurs par une chorégraphie sans pareille.
En effet, c’est la toute première fois qu’un groupe d'enfants chinois âgés de 6 à 12 ans expriment la culture chinoise sur le vaste podium du palais des Congrès de Brazzaville. Chants et pas de danse ... Lire la suite
Ce mini-opera ballet de chambre pour trois récitants et sept instruments fut composé par le compositeur russe Igor Stravinsky, en exil en Suisse, en 1917, sur un texte de Charles-Ferdinand Ramuz. Rarement présenté en Afrique, il est Inspiré par la fable du Faust de Goethe d'un soldat pauvre qui vend son âme au diable contre la richesse. Incapable d'être heureux avec sa fortune, il arrive à guérir et à séduire la princesse malade promise par son père, le roi.
Dans la version originale, le soldat est emporté en enfer. Le démon triomphe avec une marche sarcastique. Cette fois, le metteur en scène, Georges M’Boussi, qui a fait sa carrière de comédien en France, a modifié la fin de l'histoire où le soldat, représenté par Pierre-Claver Mabiala, se trouve sur la route entre Brazza et Pointe-Noire et gagne contre le diable aux cartes : « Pour le public ponténégrin, ... Lire la suite
Paru en avril dernier chez L’Harmattan, l’ouvrage de Célestin M’Peya est un recueil de 262 pages qui compile « réflexions et citations sur la période sombre de l’histoire du continent noir ».
La quatrième de couverture nous apprend d’emblée que ce livre tient lieu d’une « une invitation à ne pas laisser l’histoire de l’humiliation des peuples africains passer sous la trappe ». En effet, elle affirme que cette invite est assortie d’une démarche active quitte à « donner un coup de pied dans la somnolence collective ».
Membre de la diaspora congolaise en Belgique, l’auteur, un ancien employé de l’administration communale à Bruxelles-Uccle, a choisi ici de focaliser « son éclairage sur l’inhumanité, le cynisme et la brutalité du système colonial ». Le titre Afrique : L’Alibi colonial se consume déjà fort évocateur met la puce ... Lire la suite
Inspiré de la manifestation organisée en marge du « combat du siècle », celle à venir, prévue en septembre, se distingue du projet Christophe Tiozzo Promotion, avec à l’affiche des combats de boxe amateurs et un concert de stars américaines
Avec le promoteur musical irlandais KB-Music et Malabar Group comme principal sponsor local, Congo 14 entend inscrire la date du 20 septembre dans les annales des événements musicaux les plus marquants de l’histoire, à l’instar des trois jours de 1974. En effet, cette année-là, Kinshasa fut le théâtre d’un double événement s’il faut compter les trois journées, du 22 au 24 septembre, qui précédèrent le « combat du siècle », dédiées à un festival de musique unique en RDC, le Zaïre à l’époque.
Pour demeurer dans l’esprit de la manifestation d’il y a 40 ans où R'n’B, soul et blues ont été entendus ... Lire la suite
Après plusieurs années d’une vie difficile dans les rues de Kinshasa, Rachel Mwanza a connu le succès au cinéma. Elle raconte ce qu’elle a vécu dans le livre Survivre pour voir ce jour co-écrit avec Mbépongo Dédy Bilamba, publié aux Éditions Michalon
Aujourd’hui Rachel étudie à Montréal grâce à l’aide que lui a apportée l’équipe du film Rebelle pour lequel elle a reçu l’Ours d’argent de la meilleure actrice au festival de Berlin en 2012. Elle y joue le rôle de Komona, une jeune enfant-soldat qui tombe amoureuse d’un garçon albinos.
Dans son ouvrage d’environ 200 pages, elle raconte comment elle en est arrivée à vivre dans la rue. À l’âge de neuf ans, elle part s’installer à Kinshasa avec sa mère et ses cinq frères et sœurs. Un an après son arrivée à Kinshasa, un prêtre déclare que c’est une sorcière. Elle est ensuite accusée ... Lire la suite
Médaillé de bronze des Jeux de la Francophonie 2013 de Nice, le conteur congolais Dorient Kaly participe du 5 au 7 mai à la septième Biennale des littératures d’Afrique noire francophone à Bordeaux (France) et au festival des arts de l’oralité Festi’ 45 du 15 au 17 mai au centre Charles-Péguy à Orléans (France)
Il se définit lui-même comme une « parole qui s’est faite chair ». À 33 ans, cet artiste polyvalent, comédien, marionnettiste et conteur, a écumé les planches de différentes scènes à travers l’Afrique et l’Europe, festival international RIAPL au Congo-Brazzaville, Festival du conte de Baden, Festival des arts croisés en Haute-Normandie et festival les Afrikales en Basse-Normandie, en France, Festival moment conte et patrimoine au Cameroun, Rencontres des conteurs et griots en RDC, entre autres.
C’est au sein de la troupe de théâtre du CEG ... Lire la suite
Comme en 1974, le stade Tata-Raphaël de Kinshasa s’apprête à devenir à nouveau le point de mire de la capitale pour cet événement pugilistique, une organisation conjointe du gouvernement congolais et de Christophe Tiozzo Promotion sous le haut patronage du président, Joseph Kabila, prévu en deux phases à la faveur des galas internationaux des 28 juin et 30 octobre
L’impressionnante machine est désormais en branle depuis la conférence de presse tenue le mercredi 30 avril à l’hôtel Kempinski Fleuve Congo pour son lancement. Les membres du comité local d’organisation, présidé par le secrétaire général aux sports et loisirs, Barthélémy Okito, et l’équipe de Christophe Tiozzo Promotion, conduite par son président, l’ancien champion du monde WBA, Christophe Tiozzo, en ont livré les différents contours à l’occasion. Ils étaient réunis autour du boxeur ... Lire la suite
Benoît Moundélé-Ngollo publie Je plaide non coupable, dans lequel il revient sur les propos de ses précédents livres
Samedi 26 avril, en prélude à la rentrée littéraire de l’association du Collectif des écrivains et auteurs africains (CE2A), Benoît Moundélé-Ngollo a présenté au public parisien son ouvrage Je plaide non coupable à l’hôtel Marriott-Rive gauche Paris. L’auteur, un des présidents d’honneur de l’association CE2A, est considéré comme l’inventeur d’un courant, nommé style qui n’obéit pas aux recommandations académiques classiques, le Snoprac.
Le Snoprac est un courant critique conçu pour pourfendre les antivaleurs. Le dernier ouvrage tend à faire évoluer la perception des sept précédents, « où, à la guise des lecteurs, l’extirpation des concepts narratifs moralisateurs universels n’engagent que les lecteurs qui voudraient ... Lire la suite
