Art-Culture-Média
Court-métrage drame de 25 mn réalisé par la Camerounaise Félicité Asseh, « L’enfer c’est mon genre » dénonce les violences physiques et verbales fondées sur le genre, et plaide pour une prise en charge réelle des victimes dans plusieurs domaines de leur vie.
Grâce, une jeune fille de 20 ans, a perdu sa mère et vit avec son beau-père Roger, 55 ans, et son demi-frère Eric, 33 ans, depuis plus d’une année. Aigri et manipulateur, Eric profite de son pouvoir de responsable financier de la famille pour abuser régulièrement de la jeune femme sous le coup de chantage. Une véritable disgrâce que subit Grâce sans pouvoir dire mot. En elle se mêlent peur de dénonciation, menaces, dépendance financière, culpabilité, envie de suicide. Ses larmes étant devenues la seule alternative pour exprimer la souffrance qu’elle porte à mesure que les jours passent.
Et ... Lire la suite
« Dernier coup de sifflet » est une des chansons phares de l’œuvre de Stervos Niarcos. Auteur de plusieurs titres qui ont atteint les cimes de la gloire, il signe en 1987 l’album éponyme qui marque jusqu’aujourd’hui le gotha musical congolais.
C’est grâce à Mbambi Makueba, patron du label « Americano Production », que la chanson " Dernier coup de sifflet" verra le jour en format 33 tours sous la référence : Am 87001. Selon certains exégètes, ce long play avait été enregistré dans le but de rendre un vibrant hommage à Kula Mambo, son mentor, avec qui il avait été mêlé dans des affaires nébuleuses qui les avaient emmenés à faire la prison. De son vrai nom José Kadima, Kula Mambo est décédé en avril 1985. « Nostalgie personnelle » est le titre qui lui est dédié dans cet album.
« Dernier coup de sifflet » est une métaphore que Niarcos ... Lire la suite
Après avoir brillamment participé au Festival mondial des arts nègres de Dakar, au Sénégal, et au sixième anniversaire de l’indépendance de la République de Côte d’Ivoire à Abidjan, contre toute attente, Essou Jean Serge, chef de l’orchestre Bantous de la capitale, abandonne ses compagnons et rejoint l’orchestre « le Ryco jazz » à Paris.
Du 1er au 24 avril 1966 a lieu à Dakar, au Sénégal, le Festival mondial des arts nègres. Le Congo y est représenté par l’orchestre Bantous, composé ainsi qu’il suit : Edo Ganga, Célestin Nkouka, Pamelo Mounka et Come Mountouari Kosmos (chanteurs), Gerry Gérard ( guitare solo), Mpassi Mermans (mi- solo), Samba Mascotte (accompagnement), Ntaloulou Alphonse (basse), Essou Jean Serge (clarinette), Nino Malapet (saxophoniste), Pandi Sathurnin et Weteto Micorassone, (tumbas).
La cérémonie de clôture du festival est ... Lire la suite
L’écrivain congolais, Anicet Cyrille Ngouloubi, a exhorté, le 7 novembre à Brazzaville, les autorités du ministère de la Culture et des Arts à organiser une séance de travail avec les écrivains, afin de mettre en place une politique de valorisation de leurs œuvres. Entretien.
Les Dépêches du Bassin du Congo (L.D.B.C) : Pouvez-vous décliner votre identité ?
Anicet Cyrille Ngouloubi (A.C.N) : Je suis M. Anicet Cyrille Ngouloubi, écrivain et auteur congolais. Je suis aussi inspecteur des services au niveau de la Fonction publique.
L.D.B.C : A votre avis, quel est le rôle d’un écrivain et combien d'ouvrages avez-vous déjà publiés?
A.C.N : Le rôle d’un écrivain est celui d’éduquer la population, mais aussi de mettre à sa disposition des connaissances. En ce moment, je suis l’auteur de six livres. J’ai déjà publié trois recueils de poèmes et trois ... Lire la suite
L'ouvrage constitué de deux genres littéraires, notamment le roman avec "Cadenas" suivi de l’essai avec "L’Amitié, comme message central dans la littérature", est publié aux éditions L’Harmattan Congo-Brazzaville.
Ferréol Gassackys, dans son ouvrage de 107 pages, rend compte du vivre-ensemble, sans slogans ni artifices. Le roman "Cadenas" est constitué de treize titres, alors que l'essai "L’Amitié, comme message central dans la littérature" en a cinq. Il s’agit de : L’Amitié très peu présente dans la littérature contemporaine, Néanmoins quelques auteurs modernes se distinguent, L’Amitié en littérature n’est-elle plus digne d’intérêt ? Comment étudier le rôle des amitiés dans les sphères artistique et littéraire ? Pourquoi privilegie-t-on l’Amour ?
"Cadenas" est le récit principal sur Melchior, Germain et Prince, trois amis qui ont ... Lire la suite
L’école primaire de Tchimbamba, à Pointe-Noire, est devenue, à force de jolis coups de pinceaux et bombes de peinture, le plus joli mur du Congo. Une œuvre majestueuse à laquelle le regard ne peut échapper.
Sur la route de la frontière qui mène du Cabinda à Pointe-Noire, l’histoire du Congo s’écrit en peinture, là au cœur du quartier Tchimbamba et plus précisément sur le très long mur qui borde son école primaire. Sur des dizaines et dizaines de mètres s’étalent, à n’en plus finir, portraits et citations en mode graffitis riches en couleurs et du plus bel effet. La rue devient galerie d’art, l’œuvre est démesurée, elle est surtout majestueuse et unique en République du Congo. On y croise les portraits de Denis Sassou N'Guesso, Zao, Tchicaya U Tam’si, Tati Loutard, Fulbert Youlou, tant d’autres encore, hommes et femmes qui illustrent un pan de ... Lire la suite
Comme enivrée par la censure, la déferlante MPR continue allègrement de bombarder la grande toile. Dans une époque parfois cadenassée par la liberté d’expression, l’art continue d’éveiller les consciences malgré les possibles interdits. L’incroyable feuilleton.
La chanson « Nini to sali té », interdite sur les chaînes de télévision, les stations radio, les écrans géants et toutes autres formes de diffusion sur l’ensemble de la République démocratique du Congo ! Il n’était pas interdit de s’étonner de cette censure surprenante à plus d’un titre pour le duo MPR de Kinshasa qui voyait sa liberté d’expression étouffée par la Commission nationale de censure des chansons et du spectacle (CNCCS), une autorité qu’on aurait aimé compétente.
Il aurait sans doute fallu lui expliquer ce qu’est la force de l’art dans le monde, qu’il ... Lire la suite
L’artiste congolais vient d’ajouter à son répertoire musical une nouvelle chanson intitulée « Nzoto » ou « le corps » en français.
Annoncée depuis septembre lors de son dernier concert à Kinshasa, le teaser de la chanson fait déjà parler de lui. Il sera finalement disponible ce 12 novembre sur toutes les plateformes digitales.
Ce titre enregistré depuis 2017 n’avait pas été retenu en fin de compte pour figurer dans l’album « Control ». Aujourd’hui, il refait surface et fait déjà couler beaucoup d'encre, en préconise un succès immédiat à travers les pas de danse y afférents.
En effet, ce prochain hit est né d’un amalgame du ndombolo, de la rumba surplombée des sonorités « Mongo » (ethnie de la province de l'Equateur (RDC) à laquelle appartient le chanteur.
Cette fin d'année s'annonce spectaculaire par des rythmes endiablés de plusieurs ... Lire la suite
Les deux lauréats bénéficient, selon le communiqué de Radio France internationale, d’une formation de quatre semaines à Paris, entièrement prise en charge par cette radio, au cours du premier trimestre 2022, sous réserve que les conditions sanitaires le permettent.
Rolf Stève Domia Leu Bohoulou, 28 ans, originaire de la République centrafricaine, est titulaire d’une licence professionnelle en journalisme. Il est actuellement journaliste à Radio Ndeke Luka. Il a réalisé pour cette édition de la bourse dont il est lauréat un reportage sur le règlement des conflits par la justice coutumière, dont le jury a apprécié la justesse du récit et de l’illustration sonore ainsi que la qualité de l’écriture.
Mahamat Hassane Zara, 33 ans, originaire du Tchad, est titulaire d’une licence professionnelle en télécommunications de l’institut Cerco du Bénin. Elle a, ... Lire la suite
Le concert donné par les artistes de l’orchestre Théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg (Russie) s’est déroulé, le 9 novembre à l’Institut français du Congo (IFC) de Brazzaville, en présence du ministre de la Culture et des Arts, Dieudonné Moyongo, et de plusieurs ambassadeurs en poste au Congo.
La prestation scénique des artistes de l’orchestre Théâtre Mariinsky a donné l’opportunité au public d’écouter les merveilles de la musique et de la culture russes. Avant que ces artistes venus de Saint-Pétersbourg ne montent sur scène, l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la Fédération de Russie en République du Congo, Guéorguy Tchepik, a présenté ce groupe pour lequel les Congolais depuis bien longtemps n’ont pas eu la chance d'écouter.
Ces artistes, a-t-il souligné, se sont produits trois fois à Kinshasa, en République ... Lire la suite