Danger

Parmi les dangers auxquels les hommes sont de plus en plus exposés, figure la vente des produits pharmaceutiques par des acteurs non habilités. La campagne internationale contre les faux médicaments et leurs vendeurs, menée à travers le monde via les médias et les prescripteurs que sont les médecins, mérite d’être soutenue plus que jamais aussi bien par les pouvoirs publics que par la population. 

Au Congo, les agents de la santé regroupés au sein des organisations syndicales et ordinales s’emploient depuis 1992, date de la création de l’Ordre national des pharmaciens, à ce que le métier de pharmacien soit exercé en respectant les normes fixées par les textes en vigueur.

Le législateur, soucieux d’améliorer la santé de la population, a prévu des dispositions qui règlementent strictement le commerce des médicaments.  Or, depuis près d’une décennie, les professionnels de la santé dénoncent en vain l’intrusion dans leur profession d’acteurs non qualifiés et non habilités.   

En toute impunité, certains d’entre eux réussissent à contourner les procédures administratives pour obtenir des autorisations d’ouverture d’officines pharmaceutiques alors qu’ils ne disposent ni du diplôme exigé ni d’agrément, moins encore d’une inscription sur l’un des tableaux de l’Ordre des pharmaciens.

Cet état de fait interpelle toute la société congolaise qui doit se mobiliser au côté des pouvoirs publics pour barrer définitivement la route à la vente incontrôlée de médicaments.