Art-Culture-Média
L’écrivain congolais Ludovic Julien Kodia est décédé le 27 juin à Brazzaville des suites d'une longue maladie.
« La douleur est profonde et nos larmes interminables. Nous demeurons proches de toi par tes écrits. Nous échangions, je l'ignorais, nos derniers moments de gaieté. Après cela, ce fut la maladie. Après la maladie, la mort...», ont écrit les écrivains congolais sur leur page Facebook.
De son côté, l’écrivain Sauve Gérard Ngoma Malanda a fait un témoignage sur l'illustre disparu. « Avec Julien Kodia nous avons entretenu une relation de plusieurs années. Il était venu vers moi pour la première fois, comme beaucoup d'auteurs pour passer à l'émission télévisée Cultura. Je l'ai reçu pour son roman "Destin cruel" puis récemment pour son recueil de nouvelles " L'absurdité de la vie". Notre amitié a dépassé le cadre de la camaraderie », ... Lire la suite

La guitare dans le sang et la RDC dans le cœur, quoiqu'il réside en France, Pytshens Kambilo a résolu de relancer le Festival Lindanda organisé en trois éditions entre Kinshasa et Lubumbashi à partir de 2010. Promouvoir les jeunes guitaristes et mettre en avant le travail des anciens à l’instar de Luambo est l’objectif qu’il poursuit. Avec Le Courrier de Kinshasa, il revient sur l’ambition qui l’anime et les contours de la rencontre dont il veut faire un rendez-vous annuel.
Le Courrier de Kinshasa (L.C.K.) : Après plusieurs années de silence, peut-on continuer à croire au Festival Lindanda ?
Pytshens Kambilo (P.K.) : Si, si ! Cela va faire dix ans que nous avions envie de revenir sur la beauté et la joie du festival de la guitare. La remettre en avant-plan comme nous l’avions pensé mais je crois qu’il faut des fois laisser le temps au temps et laisser ... Lire la suite
Son premier album « Abhembi-le voyageur », sorti le 15 Juin dernier, est une véritable ode à l’amour. Avec sa voix qui ponctue sa douce et profonde musique, Nina Wateko plonge les mélomanes dans une poésie lyrique, au rythme de la rumba congolaise, du folchlore, de l’afro-jazz et l’afro-gospel. Entretien.
Les Dépêches du Bassin du Congo (LDBC) : D’où vous vient cette passion pour la musique ?
Nina Wateko (N.W) : Ma passion pour la musique vient de ma famille, j’ai été bercée depuis ma tendre enfance par le chant et la musique pratiqués par ma mère et mon oncle. Lorsqu’on vit dans un environnement avec des parents artistes musiciens et chanteurs, quoi de mieux que de suivre les pas et les aspirations de ses prédécesseurs.
LDBC : Pourquoi avez-vous intitulé votre album « obhembi- le voyageur » ?
N.W : Par cet album, je voulais immortaliser mon ... Lire la suite
Il s’est invité dans toutes les cérémonies officielles et les podiums de soirée de gala, le wax rivalise d’ardeur avec les prêts-à-porter occidentaux. Ce symbole de la mode africaine riche d’une panoplie d’imprimés issus des différentes ethnies africaines continue de faire parler d’elle.
Dans un petit atelier de couture situé en plein cœur de Poto-Poto dans le 3e arrondissement, les tenues en wax sont confectionnées. Pantalon, combinaison, tailleurs et robes portés en toutes les occasions et cérémonies : mariage, retrait de deuil, anniversaire… « Le pagne s’adapte à toutes les cérémonies. Il suffit juste au couturier de faire travailler son imagination afin de créer une belle tenue », déclare Patrick, un couturier. « Il ne s’agit pas seulement de faire un habit pour gagner de l’argent. Dans la couture, c’est de l’art. Donc il faut ... Lire la suite

Très utile pour la traduction de textes dans les quatre langues nationales, à savoir le kikongo, le kiswahili, le lingala et le tshiluba à partir du français et de l’anglais, l’ouvrage d’environ 402 pages est sorti à la mi-avril aux Éditions Mabiki.
Auteur du dictionnaire auquel il a donné son nom, Bienvenu Sene Mongaba s’emploie depuis plus de vingt ans à la promotion des langues africaines en Belgique où il réside. Pour ce faire, il enseigne spécialement en lingala. D’autre part, au niveau de la RDC, il est responsable de la chaire « Langues nationales » du département de traduction et interprétariat de l’Université pédagogique nationale de Kinshasa. Dès lors, le Sene Mongaba a été conçu pour répondre à une double nécessité. Parti du constat que « les étudiants ne disposaient pas d’un dictionnaire multilingue, outil de base pour la ... Lire la suite
Le groupe de reggae Conquering Lions vient de sortir son tout premier clip, « Thank you jahjah », en français merci seigneur. Ce clip d’une qualité incontestable séduit très largement le public.
L’année 2021 réserve sans aucun doute de nouvelles surprises musicales. Marquée par la crise sanitaire, cette année a d’ores et déjà été riche en tubes et en compositions artistiques en tout genre. C’est le cas du groupe Conquering Lions qui vient de dévoiler son tout premier clip, évoquant la pandémie à coronavirus. Une douce mélodie émouvante et pleine d’inspiration portée par un clip sobre et épuré.
Sur une chorégraphie parfaitement calibrée, les membres de ce groupe assurent le show et signent un morceau reggae qui devrait compter parmi les tubes phares de cette année.
En effet, dans ce clip, Patrick Bikoumou qui est le leader de ce groupe nous parle ... Lire la suite
Le Cercle des Elites voyage, tourisme et environnement (Cevte) s'est dit, le 27 juin à Brazzaville, favorable à la réalisation d’une base de données nationales afin de revaloriser les réserves naturelles et participer à la dynamisation des activités tourisques au Congo.
Les membres de cette structure ont fait cette annonce à l'issue d'une visite du site d’engagement pour le développement durable de l’environnement (Edden), basé dans la partie nord de Brazzaville.
La visite s’inscrivait dans le cadre d’identification des sites touristiques au niveau national pouvant ainsi contribuer au développement de l’industrie touristique en participant à la constitution d’une base de données nationales.
Sur les dix hectares du site Edden, les membres de l’Ong Cevte ont visité plusieurs abris de différents types de cultures, la médiathèque en plein ... Lire la suite
Paru aux éditions Wa’ Wa, "Périple d'un migrant " aborde l'une des réalités d’antan des migrations.
Amadou Thiallou Bah situe son récit romanesque au temps où l’immigration était une affaire de courage personnel, loin de l'esclavage moderne d'aujourd'hui.
L’auteur raconte la traversée du désert, au sens propre du mot, marcher dans le sable dans l’espoir d’une vie meilleure.
Il met également en lumière Paris des années 1970, au temps où les usines avaient encore besoin de main-d’œuvre.
En 236 pages, ce texte, étape par étape, restitue le témoignage d’une vie de labeur, d’ardeur, d’opiniâtreté et de fraternité.
Originaire de Thiallou, en République de Guinée, Amadou Bah est né en 1947. Il a fui la Guinée de Sékou Touré, pour s’exiler en France, où il a réalisé son rêve, comme pour la plupart des immigrés, simplement gagner de ... Lire la suite

Le contrebassiste repose au cimetière de Mingadi, depuis le 26 juin, où il a été inhumé suivant le protocole funéraire actuel assez restrictif eu égard aux mesures strictes en vigueur dans la ville qui impose le respect des gestes barrières.
La cérémonie organisée en mémoire de Rigobert Mbila s’est limitée aux prestations tenues dans la parcelle familiale à Joli Parc. Une grande frustration pour l’Institut national des arts (INA) qui a dû remettre à plus tard l’hommage qu’elle prévoyait de rendre à son regretté contrebassiste dans ses murs. En effet, le directeur général Yoka Lye a affirmé au Courrier de Kinshasa qu’elle a résolu de le faire à l’occasion de la commémoration du quarantième jour de son décès. Ce, dans l’espoir qu’entre-temps, les strictes mesures en vigueur seront au moins assouplies à défaut d’être levées. Quitte à ... Lire la suite

Sous la direction artistique du défunt contrebassiste Rigobert Mbila, le chœur Mgr Luc Gillon et bien d’autres des églises protestantes, catholiques et néo-apostoliques de Kinshasa, notamment Sacré-Cœur, Sainte-Anne, Saint-Luc, Sebyera et Notre-Dame-de-Grâce d’où est venue Dena Mwana ont bénéficié d’un appui qui a porté ses fruits.
Rigobert Mbila était avant tout enseignant à l’Institut national des arts (INA). C’est là qu’il a fait ses preuves comme professeur de musique. En créant Musique pour Tous, avec Michel Lutangamo et René Impwa, ils ont fait œuvre utile. Le trio avait à disposition ses connaissances musicales en dehors de la sphère de de l’INA, en travaillant notamment avec les enfants de rue. Ces derniers n’auraient pas eu les moyens de s’y inscrire. Et donc, pas l’occasion de faire de la musique dans les normes.
En outre, Musique pour ... Lire la suite