Société

La communauté humanitaire demande aux parties en conflit de poser nettement un distinguo entre les cibles militaires et les populations civiles.
Dans un communiqué du 4 mars, le Bureau des Nations unies pour la coordination de l’aide humanitaire (Ocha) a noté la préoccupation des humanitaires quant aux opérations militaires menées actuellement dans les provinces de l’est du pays. À en croire cette agence onusienne, la communauté humanitaire suivrait avec attention les développements de la situation humanitaire à la suite de l’offensive lancée la semaine dernière contre les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu.
Les premières estimations notées par ce bureau font état du déplacement de plusieurs centaines de ménages, dont la majorité a été du type préventif, dans les hauts et moyens plateaux ... Lire la suite
Le fait est là : le carburant coule de moins en moins dans les stations. Chaque fois qu’une goutte est disponible, les pompistes en profitent pour monter les enchères.
« Je viens de payer 11.000 frs pour 10 litres. Vous imaginez ça ? Il faut en sus du prix réel de l’essence, du gas-oil ou autre, glisser quelque chose au pompiste », avoue Serge Famby, chauffeur de taxi. À leur tour, taximen et chauffeurs de bus en rajoutent. Le fameux phénomène de « demi-terrains » prend de l’ampleur, des itinéraires sont abandonnés. D’où les importantes foules de personnes qui attendent, sans espoir, aux arrêts de bus. « J’ai souffert pour avoir le carburant et je l’ai eu à un prix anormal. Je dois m’arranger pour récupérer et le temps et l’argent perdus », déclare Maxime, ajoutant : « c’est la règle du commerce. »
Faute d’enquête ou d’étude, ... Lire la suite
La semaine qui s’achève a connu de nombreuses scènes de violence dans quelques établissements scolaires de Brazzaville. Les lycées Thomas Sankara et Lumumba et le collège André Grénard Matsoua ont permis de comprendre combien l’incivisme devient la passion des jeunes.
La journée du jeudi 4 mars a été très agitée au lycée Thomas Sankara situé dans le 9e arrondissement de Brazzaville, Djiri. Des accrochages ont été signalés entre les élèves et la police. À l’origine, le refus par la force publique de laisser pénétrer des élèves dans la cour pour exhiber le corps d’un des leurs avant la cérémonie d’inhumation. « C’est vrai que notre collègue est décédée à l’hôpital à la suite d’une maladie, mais nous pensions lui rendre un hommage ici, au sein de l’établissement qu’elle fréquentait », a témoigné Christie, élève de terminale.

Le renvoi devra permettre, selon le tribunal, de régulariser la procédure.
La première audience de l’affaire qui oppose le défenseur des droits de l’Homme, Christopher Ngoy Mutamba, contre la RDC et vingt deux ressortissants chinois a eu lieu le 4 mars, après que cela a été fixé par le parquet devant le Tribunal de grande instance de Matete.
Le tribunal, qui a constaté que Christopher Ngoy n’avait pas été notifié de cette date d’audience, c’est-à- dire dans un délai légal, s’est déclaré non saisi à son égard et a renvoyé l’affaire au 18 mars pour régulariser la procédure.
Il est noté que la RDC s’est constituée partie civile dans cette affaire et s’est fait représenter par un collectif de dix avocats coordonné par le bâtonnier du barreau de Kinshasa/ Gombe, Me Mukendi. Il y a également, dans ce groupe, l’ancien bâtonnier du barreau de ... Lire la suite
Les consultants nationaux souhaitent mener les enquêtes sur les polluants organiques persistant pour une bonne gestion des produits chimiques par les sociétés pétrolières installées au Congo.
Ces experts achevaient, le 4 mars, les travaux d'un atelier qui a porté sur la validation des rapports sur l’inventaire préliminaire des polluants organiques persistant et la définition des priorités pour la gestion rationnelle des produits chimiques. Au nombre des recommandations, les participants ont jugé necessaires l’analyse psycho chimique performante du SPFO (une substance chimique synthétique) et ses dérivés ; la redynamisation du conseil supérieur de l’environnement ainsi que la dynamisation du comité national de gestion des pesticides.
Selon ces consultants, le Congo fait face à la dégradation de son environnement qui entraîne la détérioration du cadre de ... Lire la suite
Les faits se sont produits le week-end dernier, au quartier Ngoyo Japon situé dans le sixième arrondissement Ngoyo. Un officier aurait incendié deux véhicules de transport de marchandises appartenant à un particulier. Ceux-ci étaient entreposés dans une parcelle supposée litigieuse.
Au regard des dégâts causés, le propriétaire des deux véhicules a eu recours aux services de la gendarmerie qui se sont déployés sur les lieux en vue du constat. Une enquête a été ouverte.
En attendant, Jean de Dieu, un habitant dudit quartier a expliqué que l'officier supérieur n’est pas à son premier acte. Il fait habituellement un trafic d’influence, profitant de son statut, pour nuire aux habitants du quartier. D'autres sources ont témoigné que le même officier aurait ravi, il y a quelques mois, des terrains appartenant à des particuliers au quartier Ngoyo. « Quel ... Lire la suite
Un focus sur le thème « Domestication du gnetum » a été organisé le 4 mars à la Chambre consulaire de Pointe-Noire par le Service national de reboisement (SNR), dans le cadre des festivités marquant la Journée mondiale de la femme. Ce, en présence de Lambert Imbalo, directeur général du SNR.
Présent dans tous les départements du pays, le gnetum ou « fumbu » dans les départements Sud , « coco » dans la partie septentrionale du pays, est malheureusement en voie de disparition dans la sous-région en général, et au Congo en particulier. D'où la mise en place du projet de domestication de cette denrée alimentaire tant prisée par la population. Ce projet amorcé en 2011 sur la base d’un partenariat entre la FAO et le SNR, vise à assurer un appui technique et vulgariser la technique de domestication du fumbu en milieu rural. Voilà qui justifie la tenue ... Lire la suite
« Oui, j’éprouve une vraie fierté pour les Congolaises d’aujourd’hui, car elles osent : dans l’écriture, la peinture, les nouveaux métiers. À mon époque, cela était mal vu par la société, donc, banni par la gent-féminine ». Tel est le sentiment d’un témoin, femme, des époques d’avant et après l’indépendance.
Marcelline Fila Nziendolo est née en 1936 à Brazzaville, au Congo. Elle est titulaire d’une licence et une maîtrise d’anglais. Durant 24 années, avant l’indépendance, elle accomplit ses études primaires et secondaires, principalement dans les écoles religieuses de l’époque où elle se souvient d’être allée jusqu’en 1951. Juste après l’indépendance, en 1964, elle continue sa formation à Angers, en France. « J’avais raté mon bac en France mais je l’ai obtenu ensuite au Congo ; la correction des épreuves était faite ... Lire la suite
De formation comédienne-conteuse-marionnettiste, Fine Poaty est installée à Orléans, en France, depuis 2007 après un bref séjour un an plus tôt à Grenoble. Convaincue que les meilleures passerelles à l’étranger sont constituées grâce à la culture, Fine Poaty s’affirme comme une militante dans le domaine : « Je suis une femme engagée dans la culture ». Son engagement lui a permis d’aller au-delà de la scène, de la production à la diffusion, et jusqu’au public « car, c’est le public qui m’intéresse aujourd’hui pour cultiver nos différences et s’en enrichir », estime l’artiste dont la passion de l’art lui a été transmis par le professeur Léopold Ngoulou alias Ngougel : « il m’a servi sur un plateau la passion de l’art ».
Pourtant en France depuis une dizaine d’années, Fine a été intermittente du spectacle pendant 4 ans ... Lire la suite
Le nouveau prix du permis d’occuper est revu à la baisse, le 04 mars à Brazzaville, a affirmé Abraham Ibéla, secrétaire général de la mairie centrale au cours d’une communication faite devant une pléiade de journalistes congolais.
La motivation de la mairie centrale à rabaisser, de façon exceptionnelle, le prix de ce document fondamental à 65.000 francs CFA est légitimée par la volonté de cette institution à promouvoir la politique sociale de l’Etat. Bien avant 2015, le permis d’occuper coûtait entre 150.000 et 200.000 francs CFA.
Et, selon une enquête parcellaire effectuée par les techniciens municipaux, il a été relevé que sur 100% de parcelles à Brazzaville, 70% n’ont pas de permis d’occupé.
« Répondant à ce besoin crucial, le conseil municipal de la ville de Brazzaville lance à compter de ce jour l’opération dite permis d’occuper pour ... Lire la suite